Le président du Front populaire ivoirien (FPI), Pascal Affi N’Guessan dont le parti est un ‘’ partenaire politique’’ du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix ( RHDP, parti au pouvoir), a affirmé le samedi 04 mai 2024 à Abidjan que ‘’ ce n’est pas avec nous que le RHDP gouverne la Côte d’Ivoire’’.
‘’ La Côte d’Ivoire a besoin d’un nouveau souffle.
En 2025, nous porterons la voix du peuple.
Ce n’est pas avec nous que le RHDP gouverne la Côte d’Ivoire’’, a précisé M. Affi dénonçant des ‘’ nominations inutiles et un régime hyper-présidentiel où tous les pouvoirs sont aux mains d’un homme’’.
Le président du FPI s’exprimait au cours d’une conférence de presse au siège de son parti aux II-Plateaux dans l’Est de la capitale économique ivoirienne.
Par ailleurs, M. Affi qui a déploré ‘’ trop de gaspillages’’ dans le pays, a soutenu que ’’ les ivoiriens travaillent pour enrichir les multinationales’’.
Selon lui, en Côte d’Ivoire, ‘’ notre réconciliation est inachevée’’.
‘’ La Côte d’Ivoire est à la fin d’un cycle politique. 2025 verra l’ouverture d’une nouvelle phase. Notre ambition est de fonder une nation démocratique.
Le candidat de la rupture et du changement sortira de nos rangs’’, a-t-il annoncé.
Dans la foulée, le président du FPI, qui a scellé un partenariat avec le parti au pouvoir il y a un an, dit avoir proposé au RHDP un séminaire national sur le sujet de la réconciliation nationale.
‘’ Les retours sont positifs. Un groupe de travail devrait être mis sur pied dans les jours á venir’’, a fait savoir M. Affi.
Interrogé sur ses rapports avec l’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo, M. Affi a indiqué que ‘’ pour le moment, il n’y a pas de relation en tant que tel.
Le divorce avec Gbagbo est un divorce politique. Il peut y avoir une réconciliation politique’’.
Poursuivant, le président du FPI a passé en revue longuement les projets de son parti pour la Côte d’Ivoire.
‘’ Nous allons réformer notre système de défense et de sécurité. Dans tous les cas de figure, le FPI aura un candidat (en 2025).
Et moi, je serai candidat à la candidature. En 2025, nous n’allons pas à l’élection pour participer. Nous y allons pour gagner’’, a conclu le président du FPI.