preloader

Article

Violences à Dabou : les communautés demandent la clémence du Chef de l’État et plaident pour « leurs enfants » incarcérés.
Violences à Dabou : les communautés demandent la clémence du Chef de l’État et plaident pour "leurs enfants" incarcérés.

Violences à Dabou : les communautés demandent la clémence du Chef de l’État et plaident pour « leurs enfants » incarcérés.

Violences_preelectoralesdu 31_octobre_2020_Dabou_CIV_1

Violences à Dabou : les communautés demandent la clémence du Chef de l’État et plaident pour "leurs enfants" incarcérés.

Consécutivement aux violences électorales qui ont éclatées en 2020 à Dabou, les communautés Adjoukrou et Malinké ont demandé la clémence du Président, Alassane Ouattara, pour la relaxe de leurs enfants incarcérés, lors d’une audience le 12 février dernier chez le Médiateur de la République.

« Nous sommes venus saluer le Médiateur, lui transmettre les remerciements du peuple Adjoukrou pour l’intérêt qu’il nous a porté après les événements malheureux que nous conjuguons au passé.

Le peuple adjoukrou est un peuple hospitalier qui a pour slogan le vivre ensemble et depuis tout le temps nous avons vécu avec toutes les populations.

Nous sommes venus main dans la main pour dire tous nos regrets au Président de la République, à travers le médiateur.

Nous nous donnons la main devant tout le monde» a fait savoir le Général Djama Djama, patriarche de Kossou à la suite d’une audience avec le médiateur de la République qui a rencontré les deux communautés.

En outre, il a lancé un message au président Ouattara, l’invitant à jeter « un regard favorable sur la région et que Dabou profite l’émergence comme les autres régions.

Que le président vienne à Dabou, que nos enfants retenus après ces événements soient libérés.»

Des propos soutenus par Ladji Traoré, Secrétaire général des ressortissants du Grand nord de Dabou qui a assuré que « nous regrettons amèrement ce qui s’est passé et nous voulons que tout le monde soit tourné vers la paix, la cohésion, l’entente et le vivre ensemble. »

« La ville a formé beaucoup de cadres, il ne faut pas qu’on se laisse manipuler par les politiciens et qu’on prenne nos responsabilités vis-à-vis de nos enfants en leur donnant des conseils afin qu’ils pensent à leur avenir.

Nous demandons au président de libérer si possible nos enfants et indemniser ceux qui ont perdu un parent, des biens » a-t-il plaidé.

Quant au médiateur Adama Toungara, il a exhorté les deux communautés à la paix et au vivre ensemble, gage de développement.

Il en a profité pour inviter es hommes politiques à faire en sorte que ces élections se passent dans de bonnes conditions et qu’ils ne manipulent pas la jeunesse pour leur agenda politique.

Par ailleurs, il a annoncé que le 18 février prochain, deux groupes de jeunes de Yamoussoukro, les Baoulé d’une part et les Malinké d’autre part, vont signer une convention pour la paix, une première depuis l’éclatement des violences.

Cette audience fait suite à la rencontre qu’a eu le Médiateur de la République avec les populations de Dabou le 5 février dernier. Au coeur de ces échanges, la consolidation de la paix et de la cohésion sociale entre les communautés après les affrontements enregistrés lors de la Présidentielle d’octobre dernier.

Verified by MonsterInsights