Le titre, le chapeau et les intertitres sont de la rédaction.

Mensonges en série et vérité tenace

Dans le désespoir, on s’accroche à tout, c’est bien connu. Le chapitre de l’élection 2025 est un cas d’étude qui l’illustre parfaitement.

Les fraudeurs se sont d’abord accrochés à l’arme du mensonge.

Ils ont menti.

Ils ont menti à leurs militants et aux Ivoiriens.

Ils ont menti en disant qu’ils avaient renoncé à la nationalité française, ils ont menti en disant qu’ils étaient nés Français.

Mais aussi exponentielle soit la vitesse du mensonge, elle est toujours rattrapée par la tortue appelée vérité.

Cette tortue a, au fond de sa carapace, deux décrets : l’un de naturalisation et l’autre de renonciation.

Les brandir suffit à annihiler les effets du mensonge.

Victimisation et confusion orchestrée

Après le mensonge, les fraudeurs se sont accrochés à la victimisation, allant jusqu’à vouer aux gémonies nos lois et nos fondateurs.

Ils ont voulu banaliser et moquer l’attachement précieux des Ivoiriens à leur nationalité, et jouer sur des confusions.

Mais très vite, on a compris la supercherie.

On a compris qu’il y a des fainéants qui ont refusé de lire trois textes évidents et qui veulent faire porter à toute une nation les conséquences de leur paresse et de leur opportunisme.

Dernière arme : l’agitation

Dépités, les charlatans saisissent l’arme de l’instabilité. Normal : depuis longtemps, leur narcissisme est en bandoulière.

Ils se pensent populaires, quitte à écraser dans ce classement les figures marquantes.

Narcisse ne voit que lui-même dans le reflet de l’eau, de son eau.

Ici, notre Narcisse a quand même quelques potes qui pensent encore que les pamphlets dans la presse, ou le fait d’être reçu par des amis influents, influencent encore le continent — au moment même où le chemin contraire est emprunté.

L’illusion du messie

Narcisse, dans son eau, se voit en messie de toute une Afrique qui n’attend que lui, au point qu’elle brûlera alors qu’il dort au bord de sa Seine.

Narcisse se voit tellement beau que son absence va nous plonger dans le chaos. Narcisse pense qu’il est la clé de la stabilité.

Quand Narcisse quittera son reflet, il comprendra qu’on a vécu sans lui, et qu’on ne se brûlera pas pour quelqu’un qui quitte la case familiale à la première secousse, et qui ne revient que lorsqu’elle avance.

Narcisse, redescends sur terre. Narcisse,

IL N’Y AURA RIEN.

Arthur Banga.