
Une unité de transformation de la noix de cajou s’engage dans l’autonomisation de la femme.
Parmi les 225 employés, l’on y compte des journaliers et des journalières qui perçoivent respectivement 2000 francs CFA et 1500 francs CFA par jour et 22 permanents.
L’unité produit 20T de produit finis par mois sur 12 mois, soit 240T de cajou transformé par an. L’anacarde transformé est vendu aux Etats Unis, en Russie, en Inde et Côte d’Ivoire.
Le boom de l’anacarde dans le bassin cotonnier du Nord ivoirien.
Je commence par resituer ces thèmes dans la littérature sur la coordination des marchés et la concurrence.
Je tiens à remercier Moussa Koné, Carol Spindel, Pierre Ricau…. Les sections suivantes portent sur l’histoire des structures de marché et de la formation des prix dans les économies du coton et de la noix de cajou en Côte d’Ivoire. La dernière section présente une étude de cas sur la perception des agriculteurs et leur engagement dans les filières du coton et de la noix de cajou au niveau d’un village. L’étude de cas suggère que l’essor de la noix de cajou est le résultat d’une stratégie de diversification agricole plutôt que d’une substitution totale du coton par l’anacardier.
Cet article s’appuie sur des décennies de recherche de terrain à différentes échelles en Côte d’Ivoire. Il rassemble des travaux de recherches à long terme sur les systèmes agricoles de la communauté de Katiali dans la région de Korhogo et des recherches d’archives et des entretiens avec les acteurs clés des filières du coton et de la noix de cajou. La région de Korhogo, au centre-nord de la Côte d’Ivoire, est l’épicentre de l’essor du coton et de l’anacardier. Entre 1981 et 2014, nous avons mené huit enquêtes à Katiali sur les cultures de quarante ménages stratifiés par statut économique.
Les données concernent le type de culture et les superficies…. Ces études longitudinales montrent un virage marqué dans le choix des cultures et dans leur importance relative en termes de superficie cultivée. Le graphique (page 61) illustre les grandes tendances des principaux complexes culturaux à Katiali.
Un complexe cultural fait référence aux parcelles en…. Le graphique montre l’évolution en dent de scie des zones de culture de coton tandis que la superficie de noix de cajou augmente régulièrement pour devenir la principale culture. En 2014, la noix de cajou représentait 36 % des surfaces cultivées. Le coton, deuxième culture la plus importante, représentait 25 % des superficies cultivées cette année-là. C’est un changement important par rapport à 1981, année où le coton dominait en termes de surfaces cultivées (44 %) et où la culture de noix de cajou était négligeable. Les sections suivantes visent à faire comprendre cette transformation majeure des cultures commerciales dans la savane ivoirienne.








Inauguration d’une unité de transformation de l’anacarde à Fronan.