Le Chr de Divo doté d’un centre de prise en charge du diabète.
Quand au directeur, coordonnateur du programme de lutte contre les maladies métaboliques, Dr Aduéni Valéry, il a promis que ce centre sera équipé en matériels de bonne qualité pour permettre aux malades de se faire traiter à Divo.
Pour sa part,Adélaïde Ehouma, directeur pays du laboratoire international de produits pharmaceutiques Sanofi, donateur de ce centre d’un coût de 12 millions de fcfa, a indiqué que c’est dans le cadre du renforcement des capacités des structures sanitaires intervenant dans la prise en charge des patients diabétiques et hypertendus que son laboratoire s’est engagé à mettre en place cinq unités de prise en charge par an. Soit, dit-elle 15 en trois ans en Côte d’Ivoire.
Chaque structure selon elle est dotée de matériels de pointe permettant d’assurer un bon diagnostic et un bon suivi des patients. »Nous ouvrons ce centre pour rapprocher les patients et praticiens de qualité et centre de pointe » a indiqué Adélaïde Ehouman. Cette cérémonie a été doublée à une séance de dépistage gratuite du diabète et de l’hypertension artérielle. Où 400 malades ont été dépistés se ces deux maladies
La prise en charge du diabète améliorée avec une trentaine de centres (Interview).
Près de la moitié des décès dus à l’hyperglycémie surviennent avant l’âge de 70 ans. L’OMS prévoit qu’en 2030, le diabète sera la 7è cause de décès dans le monde. Dans le souci de pallier ces insuffisances en Côte d’Ivoire, le Programme National de Lutte contre les Maladies Métaboliques et de Prévention, des Maladies Non Transmissibles ( PNLMM/PMNT) a coordonné une enquête nationale en 2017. Les résultats de cette enquête ont donné de constater que le taux de prévalence nationale, en ce qui concerne le diabète, est de 6,2 % pendant que l’hypertension enregistre un taux qui dépasse les 39 %.
Selon Dr Adoueni Katché Valéry, directeur coordinateur du Programme national de lutte contre les maladies métaboliques (PNLMM), ce taux de prévalence nationale démontre bien un vrai problème de santé en Côte d’Ivoire. Pour lui cela est dû aussi au dynamique de la médecine moderne qui a fixé le seuil du taux de glycémie à 1,26 grammes. Car << les recherches ont montré que les patients qui étaient à 1,4 grammes, et même en dessous faisaient des complications. Quand le seuil baisse, il va de soi que le nombre de malades va aussi augmenter de façon concomitante >>, a-t-il expliqué. À en croire Dr Adoueni Katché Valéry, les facteurs qui causent le diabète sont nombreux. C’est pourquoi, il a donné quelques petits conseils d’usage aux populations. Pour lui, elles devraient surveiller leur ligne nutritionnelle, faire le sport…
Bien avant, Clovis Konan, des unités de coordination des projets de la santé de la Banque Mondiale a réitéré le soutien de la Banque Mondiale à accompagner les recherches dans le sens d’un bien-être des communautés. Pour les organisateurs, des recommandations appropriées seront formulées relativement aux résultats. Lesquelles recommandations qui seront remises au ministère en charge de la Santé et de l’hygiène publique.
Notons que le Programme National de Lutte contre les Maladies Métaboliques et de Prévention des Maladies Non Transmissibles (PNLMM/PMNT) a pour mission de contribuer à la réduction de l’impact des maladies métaboliques (diabète, HTA, hyperlipidémie, obésité et dysthyroïdies) par des activités de type essentiellement curatif, de recherche et promotionnelle de prévention.
Le diabète sera la 7è cause de décès dans le monde d’ici à 2030 (OMS).
En Côte d’Ivoire, a dit M. Donwahi, le taux de prévalence de cette maladie est de 6,2 %, soit plus de 700.000 personnes atteintes, selon les résultats d’une enquête réalisée en fin 2017, par le Programme national de lutte contre les maladies métaboliques.
Les statistiques du ministre ont été appuyées par Pr Marie Elvyre Dainguy, pédiatre spécialiste de la pandémie, qui a ajouté que 500 millions d’enfants sont touchés par le diabète dans le monde dont 321 000 en Afrique, avec un taux de prévalence de 2,1% en milieu hospitalier.
« Ce taux de prévalence nationale démontre que le diabète est un vrai problème de santé qui nous interpelle. Elle nous touche tous, parents et enfants. Nos familles en sont endeuillées et profondément meurtries », s’est indigné le ministre Donwahi, exhortant tout le monde à la lutte « avec fermeté » pour freiner le diabète, voire l’éradiquer.
La 2è édition des festivités de la Fondation Célia Assié Coulibaly, sur le sport et la santé dénommée Sport en folie, avait pour thème, « Le diabète de l’enfant » qui a été développé au cours d’un panel animé par quatre universitaires, spécialiste de la maladie.
Le concept Sport en folie a pour but de sensibiliser le public sur le diabète chez l’enfant et sa prise en charge, mobiliser des fonds pour des opérations de donations et de dépistage, encourager le dépistage volontaire, présenter les méthodes de lutte, organiser des ateliers sportifs pour les participants, etc.
L’édition 2019, organisée sur le site de l’Ivoire Golf Club de Cocody, a eu pour temps forts une conférence, une séance de dépistage du diabète, une kermesse, une aire de jeux pour enfants, un concert musical, la restauration et des activités sportives (maracana, judo, tir à l’arc, athlétisme, cyclisme, karaté, natation, fitness, etc).
La fondation Célia Assié Coulibaly a été créée le 1er février 2018 en hommage à cette dame emporté par un diabète gestationnel alors qu’elle attendait un enfant, a-t-on appris.