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Une usine de décorticage de riz à Odiénné.

Ado le bâtisseur

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Le chateau d’eau de Bandiahi (Daloa)
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Une usine de lait de Soja à Touba.
Justice : Un institut de formation judiciaire sera construit à Yamoussoukro (INFJ).
Infrastructures portuaires, quel bilan après l’installation de la SDMA à Bouaflé ?.
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Le chantier du métro d’Abidjan avance.
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Plateau-Cité administrative: inauguration des Tours A et B réhabilités.
Politique – élections locales 2023 : Le RHDP réalise une percée spectaculaire dans des bastions de Laurent Gbagbo.
Politique – Élections sénatoriales : les listes RHDP remportent le scrutin dans le district d’Abidjan et dans l’Agneby-Tiassa (CEI).
Port de pêche d’Abidjan inauguré
Le Zanzan : l’ambitieux programme électrique du gouvernement

Odienné : Un groupe indien installe une usine de décorticage de riz.

Le groupe industriel indien, dénommé ETG (Export Trading Corporation), vient d'installer dans la ville d'Odienné une usine de décorticage de riz en attendant de construire sa propre unité sur le site de l'ex-projet Soja.
La localisation de cette entreprise dans leKabadougou est l'œuvre du député de la commune d'Odienné, M. Touré Yacouba, lui-même homme d'affaire et membre de ce groupe industriel.
En compagnie d'une équipe de techniciens, M. Touré Yacouba a effectué une visite, lundi, des locaux de la nouvelle usine avant de se rendre sur le site de l'ex-projet Soja, sis à une vingtaine de km de la ville d'Odienné.
L'objectif de la visite est de s'assurer que tout marche bien et d'évaluer le coût de la réhabilitation du site devant accueillir l'unité de décorticage du riz et le personnel, a expliqué l'honorable Touré Yacouba.
Au moins 62 T de riz sont déjà en cours de décorticage. La capacité de décorticage de l'unité déjà installée est de quatre tonnes à l'heure, mais l'unité qui va être construite, aura une capacité de production de 15 T à l'heure, a précisé l'un des dirigeants du groupe ETG, M. Touré Abdramane.

Massogbè Touré : « Au lancement de notre première usine, personne n'y croyait »

Son pays est aujourd'hui le premier producteur d'anacardes dans le monde et son entreprise, leader de la filière à travers le Continent. Mais il n'en a pas toujours été ainsi. Découvrez le parcours inspirant de Massogbè Touré, fondatrice et PDG du groupe Sita, vice-présidente de la CGECI, le patronat ivoirien, et plus connue comme «la reine de l'anacarde».
La Tribune Afrique : Vous avez près de quarante ans d'expérience dans l'agrobusiness, particulièrement dans le domaine de la transformation de l'anacarde dont vous êtes une pionnière. Comment la filière s'est-elle mise en place en Côte d'Ivoire ?
Massogbè Touré : La région dont je suis originaire en Côte d'Ivoire repose à la base sur la production du riz. Mais de nombreux aléas, notamment climatiques, l'ont plongée à l'époque dans une extrême pauvreté, faisant de notre ville, Odienné, l'avant-dernière des plus pauvres du pays. Cette situation était révoltante. A la faveur d'une mission en Inde, j'ai découvert que la noix de cajou y était populaire, sa culture génératrice d'emplois et pourvoyeuse de revenus pour les jeunes et les femmes. Nous avions la noix de cajou dans notre région en Côte d'Ivoire, mais on n'en faisait rien parce que c'était connu pour être toxique. On disait qu'en la mangeant associée au lait, on en mourrait. Je me suis dit si son exploitation bénéficie à l'Inde dont le climat est similaire au nôtre, cela pourrait très bien fonctionner chez nous.
Avec mon mari, nous avons cultivé sur une première parcelle de 5 hectares. Quatre ans après, nous avions nos premières récoltes que nous n'avons cependant pas vendues. Nos premiers échantillonnages étaient gratuits et distribués dans toute la région. On imprimait les techniques de culture et de consommation qu'on distribuait et expliquait aux habitants. On encourageait les gens en leur disant qu'ils ne regretteraient en se lançant dans la culture de la noix de cajou, car c'est une plante pérenne, qui donne chaque année. Au fil du temps, nous y avons investi, en temps, en énergie, en économies. Plusieurs autres entrepreneurs nous ont suivis et avec l'encadrement de l'Etat, cela a fini par devenir une filière qui compte.
Quelles difficultés avez-vous rencontrées et comment les avez-vous surmontées ?
Il y a eu beaucoup de difficultés, surtout lorsque nous passions à l'étape industrielle. Au lancement de notre première usine, personne n'y croyait. On entendait dire : « Ce n'est pas possible, elles ne peuvent pas le faire, c'est réservé aux femmes indiennes... ». Mais nous étions convaincus de ce que nous voulions faire. D'ailleurs, si nous n'avions pas pris le risque, nous n'aurions jamais su ce que cela pouvait donner. L'expérience ne s'achète pas. C'est en agissant que l'on en acquiert.
Il fallait également se financer. A l'époque, les banques commerciales n'aimaient pas trop les projets liés au développement, car ce que nous faisons, c'est du développement. Ces dernières années, les choses changent et c'est une bonne chose. Aujourd'hui, nous sommes fières de dire que les femmes ivoiriennes, même issues du monde rural, peuvent avoir un réel impact sur l'essor du pays grâce à leur savoir-faire.
La Côte d'Ivoire est actuellement le premier producteur mondial d'anacarde avec 750 000 tonnes, loin devant la Guinée Bissau qui était pourtant premier producteur africain il y a 20 ans. Toutefois, nous restons encore sur notre faim, parce que nous ne pourrons pas maîtriser la chaine de valeur tant que nous n'aurons pas maîtrisé la transformation. Et c'est à cela que nous travaillons. Bien que nous soyons premier producteur mondial d'anacarde, nous n'assurons même pas 10 % de la transformation. Nous avons la capacité de faire bien plus et nous allons nous en donner les moyens, car c'est une opportunité, pas seulement pour la Côte d'Ivoire, mais pour tout le Continent.
Avec le temps, vous avez diversifié votre entreprise...
En effet, nous faisons du riz et nous encourageons la consommation du riz local. Nous pensons aussi que si nous maîtrisons l'eau, nous pouvons arriver à une autosuffisance en riz et pourquoi pas, exporter l'excédent. Nous savons que selon les experts, d'ici 2040 ou même avant, l'Asie, qui nourrit aujourd'hui l'Afrique, sera elle-même importatrice de riz. Si cela arrive, l'Afrique n'aura rien, parce que c'est l'Asie qui nous nourrit aujourd'hui. Alors nous voulons transformer nos immenses bas-fonds et plaines, nos terres arables en production pour nourrir le plus grand nombre au-delà des frontières ivoiriennes.
Vous avez été récemment primée entrepreneur féminin de l'année 2019. Considérez-vous cela comme une récompense de toutes ces années de combat ?
Absolument ! C'est un sentiment de fierté de constater que la nation reconnait nos efforts. C'est très encourageant, mais également interpellatif dans le sens qu'il faut maintenir le standard et même le rehausser davantage. Pour nous, ce trophée est à l'honneur de toutes les femmes entrepreneures et entreprenantes de Côte d'Ivoire, parce que de par ma position de vice-président du patronat ivoirien, j'ai pour rôle d'encourager et développer l'entrepreneuriat féminin et tout ce qui touche le genre.

Autosuffisance alimentaire : Le premier ministre lance un important projet de développement rizicole à Odiénné.

La deuxième édition des journées de l’Administration agricole délocalisée a pris fin ce samedi 9 novembre à Odienné. Présidée par le Premier ministre, ministre de l’Economie et des finances, la cérémonie de clôture a également servi de cadre au lancement du projet de développement de la filière riz dans les départements d’Odienné, Minignan, Koro, Touba, Séguéla et Mankono. Le Chef du Gouvernement a vivement salué l’action du ministre de l’Agriculture et de ses collaborateurs qui ont, en l’espace de quelques jours, touché du doigt les réalités des producteurs. Montrant ainsi à ceux-ci l’intérêt que le Gouvernement accorde à l’agriculture, fer de lance de la relance économique. Aussi s’est-il félicité de la mise en œuvre du projet de développement rizicole dans ces régions dont l’accord de partenariat a été signé entre l’Etat ivoirien et le promoteur singapourien Export Trading Group(ETG). Il prévoit l’investissement de 79 milliards de FCFA et sera financé par ETG à hauteur de 43 milliards de FCFA, par l’Etat qui y mettra 21 milliards FCFA et les producteurs qui y contribueront pour 14 milliards FCFA. Ce projet représente pour le Premier ministre une voie royale pour faire de la région nord-ouest, sur une superficie de 51 000 km2, soit 16% du territoire national, une zone de référence en termes de production de riz de qualité labellisé. Avec une production de 712 000 tonnes de riz paddy dont 523 000 seront commercialisés et la création de 219 507 emplois dont 73 169 emplois directs.
Selon le Premier ministre qui y voit un moyen de lutte contre la pauvreté et « le problème crucial de chômage des jeunes et des femmes », ce projet cadre avec la stratégie nationale de développement du riz, bâtie autour de l’autosuffisance alimentaire pour couvrir les besoins annuels nationaux estimés à 1 500 000 tonnes pour une production locale 900 000 tonnes.
La stratégie nationale de développement rizicole, a annoncé le Premier ministre vise à couvrir les besoins nationaux dès 2016 avec une production de 1 900 000 tonnes de riz blanchi d’une part et d’autre part à faire du pays un pays exportateur de riz à l’horizon 2018 avec une production de 2 100 000 tonnes de riz blanchi.
Dans cette perspective, Daniel Kablan Duncan a fait savoir que le véritable défi sera de migrer vers une agriculture plus intensive, mécanisée et moderne, soucieuse de l’environnement, utilisant au mieux l’irrigation et les engrais adaptés et donnant des rendements et des revenus agricoles incitateurs.
C’est pourquoi, il salue l’engagement du groupe ETG pouvant conduire à l’atteinte de cet objectif majeur du Plan national d’investissement agricole (PNIA) dont les intentions de financement sont estimées à 2040 milliards FCFA pour environ 2 400 000 emplois à créer d’ici à 2015. Il a invité les producteurs à se saisir de cette opportunité de développement initié dans le cadre du partenariat public-privé.
Pour sa part, le ministre de l’Agriculture a soutenu que les activités du groupe ETG consisteront en appui à la production de paddy, la collecte et la transformation du paddy, la collecte, la transformation et la commercialisation de la noix de cajou, l’appui à la production, la collecte, la première transformation et la commercialisation du sésame.
A ses dires, ce projet fera bénéficier les producteurs d’intrants et d’équipements. Quant à la région du Kabadougou, elle bénéficiera selon lui d’infrastructures de transformation.
Il a révélé que le train des projets d’investissements agricoles touchera prochainement les régions de l’Indénié, du Djuablin, du Gôh, de San Pedro et du N’Zi Comoé, dont les études de préfaisabilité sont en cours de finalisation avant la préparation de la signature des accords-cadres.
Exposant la vision de son groupe, le PDG de ETG, M. Mahesh Patel a mentionné que l’entreprise Singapourienne née en 1977 entend appuyer les petits producteurs pour en faire des acteurs dynamiques de l’économie à même de constituer une force collective. Ainsi ils bénéficieront de l’expérience qu’ETG a acquise par sa présence dans 45 pays au monde dont 25 en Afrique.
ETG promet une meilleure rémunération des produits. Avec la transformation des produits, elle compte apporter de la valeur ajoutée aux cultures locales. Dans ses prévisions l’entreprise annonce l’encadrement de 100.000 tonnes de paddy dès 2014 pour la porter à 380 000 voire 400 000 tonnes en 2016.
Le maire d’Odienné Mme Nassénéba Touré a, de son côté, invité les jeunes de sa localité à « se départir des vices et loisirs pour s’adonner véritablement au travail de la terre, source de richesse et d’épanouissement». Indiquant que les 50.000 hectares de plaines et bas-fonds 120.000 hectares de plateaux sont des atouts importants pour la région.
Le représentant des producteurs de riz, M. Singo Sidiki a promis l’implication des producteurs au succès du projet. Il a expliqué que dans ce sens, les riziculteurs du Kabadougou ont décidé de s’organiser en mettant en place des coopératives et des unions de coopératives aux fins d’accompagner l’action de l’Etat.
Après Subiakro dans la sous-préfecture de Yamoussoukro en août dernier, Famienkro dans le département de Prikro en septembre, le projet de riziculture des régions de Kabadougou, du Béré, du Worodougou et du Bafing est la troisième concrétisation des intentions de financements du PNIA. Ces trois projets totalisent 213 milliards de FCFA pour plusieurs dizaines de milliers d’emplois.
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