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Tourisme et loisirs

Ado le bâtisseur

Infrastructures : Des routes et des ponts qui nous rapprochent (La côtière Abidjan – San-Pédro).
Développement des infrastructures routières : État d’avancement des travaux d’aménagement de la Route de Dabou 19 Km ( sortie Ouest Abidjan – Mars 2022).
« Ça fait l’actualité«  : Quels sont les éléments de configuration de l’Assemblée nationale ?.
La Y4, l’autoroute de contournement de la ville d’Abidjan (état d’avancement des travaux).
Infrastructure sanitaire : le Premier Ministre Patrick Achi remet officiellement les clés de l’hôpital général de Danané d’un coût de 24,9 milliards de FCFA.
Aéroport de Bouaké : réhabilitation pour les vols internationaux.
EISA et Carter jugent les législatives ivoiriennes « largement transparentes ».
Appel du directeur exécutif aux candidates et aux candidats du RHDP.
Université de Korhogo (Péléforo Gbon Coulibaly).
Mine d’or d’Ity : l’exploitation du futur aurifère de la Côte d’Ivoire
Lettre ouverte à Djédjé Mady : Non Professeur, on ne fait pas ça !.
Usine de transformation de l’anacarde à Yamoussoukro.
RHDP – Régionales dans le Moronou : Ahoua N’Doli appelle à voter pour Affi.
Route Ferké Nassian Kong
Couverture Maladie Universelle (CMU)
Zone Franche VITIB Grand-Bassam
Transformation du cacao : le Premier Ministre Patrick Achi salue la contribution de Cargill à l’industrialisation de la filière.
Législatives 2021: la distribution des cartes d’électeurs prévue du 20 au 27 février 2021 (CEI)
Arrah : Ane Boni Siméon appelle à voter massivement la liste RHDP
Pont de Bassawa-Sérébou
Un candidat se félicite d’un scrutin législatif apaisé à Bako, Bougousso, Dioulatiédougou.
Côte d’Ivoire – Législatives. A Abobo, Sidibé Daouda (Rhdp) appelle à un vote massif.
Le centre de secours d’urgence du N’zi.
Carrefour de l’Indenié : la fin du calvaire des automobilistes (27/12/2022).
Le parc des expositions d’Abidjan (Port-Bouët).
Le musée d’Assinie Mafia

Le tourisme, un secteur à nouveau porteur après les crises

Le secteur touristique est à nouveau porteur en Côte d’Ivoire après les difficiles périodes de la crise postélectorale (2010-2011) et de l’attentat jihadiste dans la station balnéaire de Grand-Bassam en 2016, souligne l’office national du tourisme de ce pays.
« Les chiffres ont nettement progressé de 2012 à 2015. Nous sommes passés de 0,6% (de contribution au) PIB à 4,8% en 2015. Et les derniers chiffres pour 2016 sont à 7,5% », a déclaré vendredi à l’AFP le directeur de l’office national du tourisme, Jean-Marie Somet.
L’office de tourisme de Côte d’Ivoire organise de vendredi à lundi dans la capitale économique Abidjan un salon sur le thème « le tourisme durable, un engagement nécessaire pour l’Afrique », afin d’attirer plus de touristes dans ce pays.
« C’est un secteur extrêmement porteur (actuellement, ndlr) en Côte d’Ivoire » et « ça veut dire que la manne financière et l’importance du tourisme est en train de se faire ressentir (…) Nous sommes en train de repartir », s’est félicité M. Somet, rappelant les périodes difficiles du secteur au lendemain de la grave crise postélectorale (2010-2011).
Selon M. Somet, les touristes ont aussi « passé le cap » après l’attentat jihadiste à Grand-Bassam, station balnéaire située près d’Abidjan. « C’est Bassam et Assinie (autre station balnéaire, ndlr) qui ont le taux de fréquentation le plus élevé », a-t-il poursuivi.
Le dimanche 13 mars 2016, trois assaillants avaient remonté la plage de Grand-Bassam, très prisée des Ivoiriens et des étrangers, tirant au hasard et attaquant plusieurs restaurants. Ils avaient tué 19 personnes. L’attaque, jusqu’ici la seule sur le territoire ivoirien, a été revendiquée par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi)

Tourisme : la nouvelle corne d’abondance de la Côte d’ivoire ?

L’industrie touristique et hôtelière devrait être le troisième pôle de développement du pays d’ici 2025.
La Côte d’Ivoire vient de faire un pas de plus dans la consolidation de sa stratégie de développement du secteur touristique. Le pays a en effet mobilisé cinq milliards de dollars (2 500 milliards de francs CFA) auprès d’investisseurs arabes pour son programme « Sublime Côte d’Ivoire ».
« La table ronde des bailleurs à Dubaï les 20 et 21 octobre […] a marqué son intérêt pour la destination ivoirienne », s’est félicité le ministère du Tourisme dans un communiqué. Selon les informations de l’agence Ecofin, le montant annoncé est « largement supérieur » à l’objectif initial du gouvernement, qui visait à mobiliser 2,8 milliards de dollars (1 700 milliards de francs CFA) d’investissements directs étrangers dans le secteur touristique ivoirien.
IHC Tourism, les groupes Paris Inn, CSEC, China Railway, Al Deaffah, Express Line, Yenigun, Shapoorji Pallonji, la Financière des Oliviers ou encore Sino Worldwilde Investment comptent parmi les principaux futurs investisseurs, séduits par la redoutable « offensive de charme » menée par la délégation ivoirienne, dont faisaient partie l’ex-attaquant international Didier Drogba et le célèbre chanteur Salif Traoré, dit A’Salfo, leader du groupe Magic System.
Mais les ambitieux objectifs du pays ont sans doute contribué à attirer l’attention des investisseurs réunis à Dubaï. Lancée en mai 2018, la stratégie « Sublime Côte d’Ivoire » vise à faire de l’industrie touristique et hôtelière le troisième pôle de développement ivoirien.
Classée troisième pays d’Afrique en tourisme d’affaires derrière le Nigeria et le Maroc, la Côte d’Ivoire souhaite développer le tourisme de loisirs durable et doubler la valeur absolue du secteur dans les six prochaines années.

La Côte d’Ivoire, « locomotive de toute la sous-région »

« Notre ambition, c’est de devenir d’ici à 2025 la cinquième destination touristique africaine et peser 12 % du PIB contre 5,5 % actuellement […], soit un poids de 300 milliards de francs CFA (457 millions d’euros), et créer 365 000 emplois contre 270 000 générés en 2015 », avait déclaré le ministre ivoirien du Tourisme, Siandou Fofana, lors du lancement du programme.
Le coût de ce dernier est estimé à 3 200 milliards de francs CFA (4,8 milliards d’euros) sur sept ans. Environ 1 500 milliards de francs CFA (2,3 milliards d’euros) seront consentis par l’État ivoirien et le reste par des investisseurs privés.
Transversale, la stratégie ivoirienne de développement touristique entend développer des infrastructures, générer des emplois et contribuer au développement des territoires en région hors de la capitale économique du pays, Abidjan. Le gouvernement estime à 650 000 le nombre d’emplois qualifiés et non délocalisables que sa stratégie touristique permettra de créer d’ici à 2025.
Le programme « Sublime Côte d’Ivoire » se veut également « intégrateur » en faisant de la destination ivoirienne « la locomotive de toute la sous-région », selon Jean-Gustave Sanon, représentant-résident de l’Union économique et monétaire de l’Afrique de l’Ouest (Uemoa). Cette dernière a d’ailleurs accepté de « parrainer » le programme afin de faciliter la captation de financements à l’international.
Un objectif manifestement prioritaire pour le ministre ivoirien du Tourisme, qui a également obtenu l’engagement du fonds sud-africain Investment Fund Africa (IFA).

Consolider la croissance et diversifier l’économie

Siandou Fofana et le PDG de l’IFA ont en effet signé, en février dernier, une convention pour la réalisation du plan stratégique ivoirien. « Il appartiendra au fonds sud-africain, dans le cadre de ce projet, le recours à des fonds additionnels et autres mobilisations, la mise à disposition de son réseau pour mettre en lumière et déployer tout le potentiel touristique ivoirien, en vue de la réalisation de Sublime Côte d’Ivoire », a précisé M. Fofana.
Le secteur touristique ivoirien enregistre une forte croissance depuis 2014. Il a contribué au PIB à hauteur de 7,5 % en 2016 et devrait afficher une progression moyenne de 5,4 % chaque année jusqu’en 2026.
D’après les chiffres de l’agence panafricaine de voyages Jumia Travel, le nombre de touristes en Côte d’Ivoire est passé de 3 millions en 2016 à 3,475 millions en 2017, soit une progression de 12,7 %. Le ministère table quant à lui sur 4,2 à 5 millions de visiteurs avant la fin de son plan stratégique.
La croissance et l’attractivité du secteur touristique suivent la tendance générale de l’économie ivoirienne. Le PIB du pays a en effet enregistré une croissance de 7,4 % en 2018, contre 2,5 % en moyenne pour l’Afrique de l’Ouest. Les investissements directs étrangers (IDE) ont de leur côté progressé de 17 % entre 2016 et 2017, passant de 577 à 675 millions de dollars, soit 0,04 % des IDE dans le monde. Sur la même période, les flux mondiaux d’IDE à destination de l’Afrique ont reculé de 21 %, à 42 milliards de dollars.
L’industrie touristique et hôtelière devrait ainsi permettre à la Côte d’Ivoire de poursuive la forte croissance qu’elle connaît depuis l’arrivée d’Alassane Ouattara à la tête de l’État. Le tout en contribuant à la diversification de la structure économique du pays.

La Côte d'Ivoire met les bouchées doubles pour booster le tourisme

Le gouvernement ivoirien ambitionne de faire du tourisme un des leviers de croissance du pays. D’ici 2025, la part du secteur dans le PIB ivoirien devrait passer à 8% et atteindre sur la même période 4,5 à 5 millions de touristes. Une performance qui nécessitera 3 200 milliards de francs CFA d’investissements.
A en croire Daniel Kablan Duncan, vice-président ivoirien, la Côte d'Ivoire a enregistré l'année dernière l'arrivée de 1,8 million de touristes, contre 471 000 seulement en 2014. Des chiffres qui prouvent le potentiel important du secteur touristique ivoirien. Fort de ce constat, l'Etat ivoirien ambitionne désormais de faire du tourisme un des leviers de croissance du pays.
Intervenant ce vendredi 27 avril à l'occasion de l'ouverture de la 8e édition du Salon international du tourisme d'Abidjan (SITA), le ministre ivoirien du Tourisme, Siandou Fofana, a annoncé que le pays prévoit d'ici à 2025 des investissements dans le secteur d'un montant de 3 200 milliards de francs CFA.
Pour le responsable, ces investissements devraient permettre de faire passer 2025 la part du tourisme dans le PIB Ivoirien à 8%, mais aussi d'atteindre un objectif de 4,5 à 5 millions de touristes sur la même période.
«Faire passer la Côte d'Ivoire de la 12e à la 5e place africaine des meilleures destinations touristiques, toutes tendances confondues, d'ici 2025», révélait déjà Siandou Fofana en janvier dernier face à la presse, précisant qu'il s'agit d'un objectif prioritaire du gouvernement ivoirien. Les investissements prévus dans le tourisme ivoirien seront entre autres destinés à la création de nouvelles infrastructures et la réhabilitation de l'existant.
Pour mobiliser les fonds, le ministre ivoirien avait annoncé qu'il mettrait sur pied deux fonds. Selon lui, le premier sera un Fonds d'investissement destiné à des privés. «Lesquels privés feront appel à leurs réseaux pour alimenter ce Fonds d'investissement qui se permettrait de développer des infrastructures, des activités, ou la reprise des activités existantes afin de les doper et faire en sorte qu'elles aient des Fonds de roulement. Ils auront, dans certains cas, avoir à réhabiliter des infrastructures existantes», avait-il expliqué.
Quant au second, un Fonds souverain de développement touristique, il sera «adossé à un patrimoine foncier qui constituerait des éléments de gage et de sûreté. Ceci, afin que, de 2017 à 2025, nous ayons la possibilité de mobiliser», les 3.200 milliards de francs CFA, a ajouté Siandou Fofana.
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