Déraillement d`un train de marchandises sur la ligne Abidjan-Ouagadougou (2016).
Le trafic ferroviaire entre la Côte d’Ivoire et le Burkina sera interrompu pendant au moins une quinzaine de jours après l’affaissement d’un pont sur la ligne de chemin de fer reliant les deux pays,
a constaté mercredi l’AFP.
"Des moyens importants sont mis en oeuvre pour la reconstitution de la plateforme ferroviaire, le rétablissement de la voie ferrée et la reprise des circulations ferroviaires, d’ici une quinzaine de jours", a affirmé dans un communiqué parvenu à l’AFP la Sitarail (Societé internationale de transport africain par rail) qui exploite la ligne.
"On est en voie unique et avec cet accident on ne peut pas mener d’activités ferroviaires. C’est l’arrêt total entre Abidjan et Ouagadougou
pour le temps des travaux", a déclaré sur place à l’AFP Noël Kouadio, directeur contrôle qualité, sécurité, hygiène, environnement de la Sitarail.
Dans le communiqué, la Sitarail assure "étudier des solutions temporaires rail/route afin de ne pas pénaliser les trafics importants pour l’économie des deux pays" aux populations imbriquées.
Enjambant le fleuve Nzi sur 250 m environ, le pont métallique datant de 1910 s’est écroulé mardi au passage d’un train de marchandises à Dimbokro (250 km au nord d’Abidjan) sans faire de victime. Une enquête va être menée.
Mais déjà certains riverains pointent la "vétusté du pont qui a plus de 100 ans". "Voyez vous-même: tous les supports sous le pont sont rouillés. C’est scandaleux", a dénoncé Georges Mbra, un habitant de Dimbokro.
Les populations locales se sont amassées de part et d’autre du pont pour regarder le train et commenter l’accident.
"Toute une économie est paralysée. Aujourd’hui c’est mercredi, c’est jour du marché mais tout est bloqué", a déploré Abou Koné, 52 ans, commerçant des environs.
En absence du pont qui servait aussi aux piétons, des riverains utilisent des pirogues pour se rendre dans leurs champs situés de l’autre côté du fleuve.
Le train, composé de deux locomotives et 20 wagons, transportait plus de mille tonnes de marchandises diverses qui se retrouvent bloquées sur le pont de Dimbokro.
Exploitée depuis 1995 par le groupe français Bolloré après sa privatisation, la ligne de chemin de fer qui relie la Côte d’Ivoire et le Burkina doit être rénovée et prolongée dans les années à venir pour un coût de 400 millions d’euros.
En août, un pont s’était déjà effondré près de Banfora au Burkina Faso
a constaté mercredi l’AFP.
"Des moyens importants sont mis en oeuvre pour la reconstitution de la plateforme ferroviaire, le rétablissement de la voie ferrée et la reprise des circulations ferroviaires, d’ici une quinzaine de jours", a affirmé dans un communiqué parvenu à l’AFP la Sitarail (Societé internationale de transport africain par rail) qui exploite la ligne.
"On est en voie unique et avec cet accident on ne peut pas mener d’activités ferroviaires. C’est l’arrêt total entre Abidjan et Ouagadougou
pour le temps des travaux", a déclaré sur place à l’AFP Noël Kouadio, directeur contrôle qualité, sécurité, hygiène, environnement de la Sitarail.
Dans le communiqué, la Sitarail assure "étudier des solutions temporaires rail/route afin de ne pas pénaliser les trafics importants pour l’économie des deux pays" aux populations imbriquées.
Enjambant le fleuve Nzi sur 250 m environ, le pont métallique datant de 1910 s’est écroulé mardi au passage d’un train de marchandises à Dimbokro (250 km au nord d’Abidjan) sans faire de victime. Une enquête va être menée.
Mais déjà certains riverains pointent la "vétusté du pont qui a plus de 100 ans". "Voyez vous-même: tous les supports sous le pont sont rouillés. C’est scandaleux", a dénoncé Georges Mbra, un habitant de Dimbokro.
Les populations locales se sont amassées de part et d’autre du pont pour regarder le train et commenter l’accident.
"Toute une économie est paralysée. Aujourd’hui c’est mercredi, c’est jour du marché mais tout est bloqué", a déploré Abou Koné, 52 ans, commerçant des environs.
En absence du pont qui servait aussi aux piétons, des riverains utilisent des pirogues pour se rendre dans leurs champs situés de l’autre côté du fleuve.
Le train, composé de deux locomotives et 20 wagons, transportait plus de mille tonnes de marchandises diverses qui se retrouvent bloquées sur le pont de Dimbokro.
Exploitée depuis 1995 par le groupe français Bolloré après sa privatisation, la ligne de chemin de fer qui relie la Côte d’Ivoire et le Burkina doit être rénovée et prolongée dans les années à venir pour un coût de 400 millions d’euros.
En août, un pont s’était déjà effondré près de Banfora au Burkina Faso
Démarrage des travaux de réhabilitation du pont métallique effondré à Dimbokro
La Société internationale de transport africain par rail (SITARAIL) a démarré les travaux de réhabilitation, quelque quatre jours seulement après l’effondrement du pont métallique sous le poids d’un train de marchandise, a constaté l’AIP dans la capitale du N’zi.
Selon une source proche de la SITARAIL, interrogée sur le chantier, les travaux qui ont débuté, vendredi, vont se faire en deux étapes : une phase provisoire et une définitive. « Depuis l’incident, vous avez vu que nous avons érigé une zone de sécurité qui a été déblayée et électrifiée. Nous avons démarré aujourd’hui (vendredi) la première phase qui consiste en la création d’accès et la préparation d’une plate-forme pour le relevage de l’ouvrage. Cette opération doit finir dimanche et des grues viendront d’Abidjan pour cela», a-t-elle expliqué.
Elle a ajouté qu’ensuite suivront la dépose (enlèvement) de la travée endommagée et les travaux de reconnaissance provisoire. « La deuxième phase, les travaux définitifs, commencera après l’expertise complète demandée à la BNETD par le gouvernement», a confié la source, soulignant que ces activités seront réalisées en 15 jours. Pour être dans le délai imparti la SITARAIL a fait appel à des professionnels et convoyé des engins de travaux publics et des camions. Il s’agit de 20 camions-bennes, deux chargeuses, deux bulldozers et une pelleteuse.
Le BNETD, indique-t-on, interviendra après l’expertise complète demandée par l’Etat pour commencer les travaux définitifs.
Selon une source proche de la SITARAIL, interrogée sur le chantier, les travaux qui ont débuté, vendredi, vont se faire en deux étapes : une phase provisoire et une définitive. « Depuis l’incident, vous avez vu que nous avons érigé une zone de sécurité qui a été déblayée et électrifiée. Nous avons démarré aujourd’hui (vendredi) la première phase qui consiste en la création d’accès et la préparation d’une plate-forme pour le relevage de l’ouvrage. Cette opération doit finir dimanche et des grues viendront d’Abidjan pour cela», a-t-elle expliqué.
Elle a ajouté qu’ensuite suivront la dépose (enlèvement) de la travée endommagée et les travaux de reconnaissance provisoire. « La deuxième phase, les travaux définitifs, commencera après l’expertise complète demandée à la BNETD par le gouvernement», a confié la source, soulignant que ces activités seront réalisées en 15 jours. Pour être dans le délai imparti la SITARAIL a fait appel à des professionnels et convoyé des engins de travaux publics et des camions. Il s’agit de 20 camions-bennes, deux chargeuses, deux bulldozers et une pelleteuse.
Le BNETD, indique-t-on, interviendra après l’expertise complète demandée par l’Etat pour commencer les travaux définitifs.
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