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L’usine de la CIDT de Séguéla rouverte après 13 ans de fermeture.

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L’usine de la CIDT de Séguéla rouverte après 13 ans de fermeture.

L’usine de la compagnie ivoirienne pour le développement des textiles (CIDT) basé à Séguéla a été rouverte après 13 années de fermeture.
La cérémonie officielle d’ouverture s’est faite, jeudi, en présence du ministre de l’Intérieur et de la Sécurité Hamed Bakayoko.
Le président du conseil Régional, Bouaké Fofana, a exprimé sa fierté de voir enfin cette usine rouverte.
Il a invité les populations à travailler afin que cette usine garde son rang de première usine d’égrenage de coton dans le pays.
Le parrain de la cérémonie, le ministre d’Etat Hamed Bakayoko a salué cette réouverture et les performances de la CIDT.
Il a annoncé la prochaine visite du Président de la République, la construction prochaine d’une usine de traitement de la noix de cajou.
Le ministre de l’intérieur a, par ailleurs, invité l’ensemble des cadres et élus de la région à la cohésion.
"Face aux enjeux de développement, les dissensions, les problèmes de personnes ne doivent pas avoir droit de citer", a-t-il commenté.
A l’occasion, la CIDT a honoré six transporteurs, trois conseillers agricoles et trois producteurs. Chaque récipiendaire a reçu un diplôme d’honneur, des T-shirts, une somme de 100.000 francs CFA et un téléphone potable.
Cette usine qui a une capacité nominale de 40.000 tonnes de coton par jour, a employé pour la campagne 2001/2002, 355 personnes, soit 21 permanents, 84 saisonniers et 250 occasionnels.

L’usine d’égrenage de coton, réhabilitée avec l’appui financier du groupe Olam n’a pu lui revenir.

L’usine d’égrenage de coton de Séguéla (Centre) réhabilitée avec l’appui financier d’Olam n’a pu revenir au géant singapourien qui l’a perdu par effet du zoning au profit de CIDT nouvelle de Koné Daouda Soupkafolo.
C’est en Mars 2015 que l’usine d’égrenage de Séguéla fermée depuis 13 ans a rouvert en présence d’Hamed Bakayoko et de l’ancien Directeur Général de la CIDT, alors dans le portefeuille d’Etat, Dr Coulibaly Mamadou.
La question qui se posait était de connaître le sort de cette infrastructure remise en fonctionnement avec des moyens financiers d’Olam. Une source à SECO (Groupe Olam) jointe à Ferké, confirme à 7info.ci que « l’usine de Séguéla est restée dans le patrimoine de la CIDT. »
Le zoning a-t-il été pour quelque chose ? Du côté de la CIDT à Bouaké, 7info.ci apprend d’une source « que l’usine devrait faire l’objet de discussion entre les deux directions générales mais Olam a monté des producteurs qui ont refusé de cultiver le coton pour notre compte. Ce sont eux qui ont informé le PCA, Koné Daouda Soupkafolo qui en séance publique a décidé de ne plus céder l’usine et de restituer le dû d’Olam » explique notre source.
Il a ainsi consolidé le patrimoine de la CIDT qui continue d’égrener son coton à Séguéla au moment où la région du Bafing, selon les informations exclusives de 7info.ci, tombe dans le bassin cotonnier de la CIDT. « Quelques 1000 hectares ont été recensés » informe notre source.
La Côte d’Ivoire a produit 467 022 tonnes de coton pour la campagne 2018-2019 contre 413 205 tonnes en 2017-2018 et 328 145 tonnes pour la campagne 2016-2017. Une progression constante qui va avec l’amélioration des prix d’achat aux producteurs. L’objectif du Conseil coton anacarde et de l’Intercoton, d’atteindre la production de 450.000 tonnes de coton, a été dépassé.
Grâce à une subvention de 22 milliards FCFA, le gouvernement ivoirien a fixé les prix bord champ pour la campagne 2019-2020 à 300 FCFA/kg du coton 1er choix et 280 F/kg pour le 2è choix.
La campagne précédente avait vu une stagnation du prix bord champ à 265 F/KG pour le 1er choix et 250 F/kg pour le 2è choix.
Avec le bassin cotonnier qui s’agrandit, la région du Bafing qui offre une excellente pluviométrie et un sol assez fertile, la CIDT qui a produit 73 544 tonnes poursuit sa remontée et se fixe pour objectif les 80.000 tonnes. Pour la direction générale, il s’agit d’œuvrer à l’atteinte du baromètre des 120.000 tonnes comme avant la crise militaro-politique de 2002.
Koné Daouda Soupkafolo qui est par ailleurs le patron de COIC a créé des emplois. Au moins 30 conseillers agricoles stagiaires sont en formation. Les meilleurs demeureront au contact des producteurs. Touba attend avec un espoir dilué, la relance du projet soja, annoncé par le gouvernement. Janvier 2019 avait été annoncé comme date de départ mais jusque-là, silence plat sur les sites. A l’exception du riz et de la noix de cajou, mal acheté par des intermédiaires qui dénoncent un droit unique de sortie, soit 128F/Kg, assez élevé.
Du coup, c’est avec une joie non feinte que les producteurs agricoles ont accueilli l’équipe de contact de cette société cotonnière et les intentions de culture, ont atteint 1000 hectares.
Les mises en place et semis sont en cours s’ils ne sont pas achevés dans des zones. « C’est la pluie qui pourrait être un handicap » confie une source à la CIDT. Cette société cotonnière, pilier de la production ivoirienne, privatisée, a réduit la voilure à Bouaflé et Vavoua. Elle fonctionne avec les usines de Bouaké, Mankono et Séguéla

Filière coton- La CIDT réussit le saut, la production doublée.

65000 tonnes de coton graine contre 32000 tonnes pour la campagne 2016-2017, soit un peu plus du double pour la campagne 2017-2018 pour l’opérateur de la filière coton, privatisé par le gouvernement l’an dernier et passé sous l’escarcelle de COIC (Compagnie ivoirienne de coton) de Koné Daouda Soupkafolo.
Un satisfecit, peut-on dire pour la société d’encadrement qui a réussi à redonner confiance aux 14603 producteurs répartis dans 687 villages et 119 sections.
Sortie du gouffre par l’équipe commando de Dr Coulibaly Mamadou, dès 2012, la CIDT (compagnie ivoirienne pour le développement des textiles), c’est 90% de part pour COIC et 10% pour l’Etat.
Avec ses trois usines d’égrenage, à Bouaké, Mankono et Séguéla, la maison-mère du coton ivoirien n’entend rien céder et veut redonner la clarté au coton ivoirien surtout dans le bassin centre. Un an après sa privatisation, les résultats probants donnent ainsi raison au Président Alassane Ouattara et son gouvernement.
La Côte d’Ivoire a produit 328 145 tonnes de coton graine acheté à 265 F/KG lors de la campagne 2016-2017. Le rendement à l’hectare, encore faible est de 0.952 tonne pour un objectif de 1 tonne à l’hectare. La recherche travaille pour plus de résistance et un accroissement du rendement.344 629 hectares ont été emblavés par 95 627 durant la campagne dernière selon l’Intercoton, l’organisation professionnelle de la filière cotonnière ivoirienne.
La CIDT, c’est 53000 hectares de coton, avec appui à la production vivrière par remise d’intrants pour le riz et le maïs. La société de Koné Daouda Soupkafolo a reprofilé 987 Km de pistes cotonnières dans son bassin.
Objectif pour la campagne 2017-2018 pour l’entreprise, 80.000 Tonnes, a appris PôleAfrique.info. Une bonne croissance qui augure pour la production nationale, de lendemain meilleur.
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