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Réhabilitation de la station d’alevinage de Jacqueville.

Ado le bâtisseur

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Station d'alevinage de Jacqueville

La station d’alevinage de mâchoirons de Jacqueville en Côte d’Ivoire.

Le secteur de la pêche en Côte d’Ivoire est aujourd’hui très déficitaire et ne parvient pas à couvrir les besoins. Ces besoins sont chiffrés à hauteur de 500.000 tonnes, alors que la production globale n’est que de 44.000 tonnes par an. Pour la pêche en haute mer, les spécialistes disent avoir observé une chute de 30 à 40% de la production halieutique au cours des cinq dernières années. Et 52% des bateaux qui pêchent dans les eaux maritimes ivoiriennes ne détiennent aucune licence. Priorité est donc donnée à la pêche continentale, à la pisciculture et à l’aquaculture.
La première étape étant la production d’alevins à destination des pisciculteurs. La station de Jacqueville quant à elle, est spécialisée dans la production d’alevins de mâchoiron. Couvrant une superficie de 21.113 m2, avec une surface occupée de 16.400 m2, sa capacité de production est estimée à 1 million d’alevins. L’idée, c’est de produire des alevins qui peuvent être réimplantés ailleurs et produire également pour la consommation.

Invités :

- Kobenan Kouassi Adjoumani, ministre ivoirien des Ressources animales et halieutiques
- Késsé Greta Paul Hervé, coordonnateur du Programme d’appui à la gestion durable des ressources halieutiques.

L'aquaculture, une solution à l'autosuffisance en poisson en Côte d'Ivoire.

Le poisson, c'est la première source de protéine animale du consommateur ivoirien. Selon le ministère des ressources animales et halieutiques, la consommation de poisson varie entre 250 000 et 360 000 tonnes par an pour une production locale moyenne de 80 000 tonnes. Une faible production conjuguée à une forte demande sur le marché qui entraîne une forte spéculation sur le produit. Les importations de poissons qui couvrent aujourd'hui, près de 80% des consommations des ménages ne suffisent pas à stabiliser les prix et satisfaire la demande nationale. Ce qui a poussé le gouvernement ivoirien à intensifier le développement de l'aquaculture. Trois stations d'alevinage sont aujourd'hui opérationnelles à Jacqueville, Abengourou et Bouaké.

Ressources halieutiques - Comment le pays veut relancer l'aquaculture.

La Côte d’Ivoire veut être autosuffisante en protéines animales et halieutiques à l’horizon 2020. Assurer la sécurité alimentaire en protéines halieutiques et développer les activités de la pêche artisanale sont donc autant de défis que le ministère des Ressources animales et halieutiques tient à relever.
Pour y parvenir, ce département a mis un point d’honneur sur le transfert de technologie de la pêche et de l’aquaculture. A cet effet, une convention de coopération a été signée, en décembre 2013, avec la République fédérale du Brésil pour des échanges de savoir-faire technique et technologique dans les domaines des pêches de l’aquaculture.
Dans le cadre de cette coopération technique, la Côte d’Ivoire a réceptionné, il y a deux semaines, la souche du tilapia du Brésil, destinée à augmenter la productivité de l’aquaculture, de la pêche artisanale et même industrielle.
Au total, ce sont 5000 géniteurs de tilapia amélioré qui ont été remis au Centre national de recherche agronomique (CNRA) avant d’être restitué au ministère des Ressources animales et halieutiques qui se chargera de les mettre à la disposition des aquaculteurs.
La particularité de ce poisson est qu’il présente des qualités exceptionnelles pour l’élevage, l’alimentation et l’industrie de transformation vu qu’il a bénéficié d’un programme soutenu d’amélioration génétique. Prêtés à titre expérimental au Brésil en 1972, ces poissons pourraient peser environ 1kg après 6 mois d’élevage.
Toujours dans le cadre de cette coopération sud-sud, le Brésil s’est engagé à financer, à plus de 430 millions de FCFA, le projet de développement durable des pêches et de l’aquaculture en Côte d’Ivoire, élaboré par le ministère des Ressources animales et halieutiques. Il vise à améliorer la sécurité alimentaire, à réduire la pauvreté en milieu rural et à créer des emplois, d’une part.
Et d’autre part, ce projet permettra d’augmenter la productivité de l’aquaculture et de la pêche artisanale en renforçant les capacités des pêcheurs artisans ; la production industrielle par la fabrication d’embarcations de pirogues améliorées type brésilien. En 2013, le ministère avait mené diverses actions pour le développement de l’aquaculture.
Un accent particulier a été mis sur le fonctionnement des stations aquacoles de Jacqueville et Mopoyem avec une production de 100 000 alevins de tilapias et de 25 000 alevins de machoirons. Et également sur la réalisation d’une étude pour l’aménagement d’un barrage à des fins agricoles et halieutiques dans le département de Mankono, dans la région du Béré.
En Côte d’Ivoire, le poisson constitue la première source de protéines animales consommées par les Ivoiriens. Cette consommation nationale, qui reste fortement marquée par les importations, est estimée à 320 000 tonnes/an pour une production locale moyenne d’environ 42 102 tonnes. Le secteur des pêches et de l’aquaculture représente 3,1 % du PIB agricole et 0,74 % du PIB total.
L’aquaculture, quant à elle, constitue un véritable potentiel national qui mérite d’être largement exploité. Selon la FAO, les atouts naturels de la Côte d’Ivoire sont considérables, avec près de 150 000 ha de lagunes, 350 000 ha de lacs et de nombreux bas-fonds propices à l’implantation d’exploitations aquacoles ainsi qu’une riche faune aquatique renfermant plus de cent familles de poissons dont plusieurs espèces ont un potentiel aquacole certain.
Face à toutes ces potentialités, la Côte d’Ivoire s’est dotée, récemment, d’un Plan stratégique de développement de l’élevage, de la pêche et de l’aquaculture en Côte d’Ivoire 2014-2020 (Psdepa), pour un montant de 446 973 milliards FCFA.
Ce plan vise la réhabilitation et le développement des infrastructures de production, la transformation et la commercialisation des produits viandes et poissons. Il prévoit la création de deux agences de développement.
L’une pour la pêche et l’aquaculture et l’autre pour l’élevage. Et la réactivation du Fonds de promotion de l’élevage, de la pêche et de l’aquaculture.
Par ailleurs, ce plan permettra de créer plus de 600 000 emplois directs et 1750 emplois indirects et de réduire substantiellement les importations qui passeront de 300 000 à 100 000 tonnes.

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