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Des Caméras de vidéo surveillance à Abidjan.

Ado le bâtisseur

Montage Véhicules IVECO en Côte d’Ivoire.
Côte d’Ivoire : Mise en service de la centrale solaire Photovoltaïque de Boundiali, la vision énergétique du Chef de l’état se décline progressivement.
Côte d’ivoire/Mise sous tension : plusieurs villages du département de Boundiali connectés au réseau national.
Politique – Interview/Gouali Dodo (Directeur départemental de campagne associé) : « On ne peut pas traiter des gens de prédateurs des terres et solliciter leurs suffrages ».
Législatives 2021 : 400 observateurs du CNDH déployés sur le territoire national.
Autoroute Yamoussoukro Tiébissou
Séitifla/Programme « eau pour tous » (département de Vavoua).
Législatives : le message du premier ministre Hamed Bakayoko.
Centre Hôpitalier Régional (CHR) bientôt à Katiola
Contribution – Alassane Ouattara a-t-il réussi à imposer un nouvel ordre politique en Côte d’Ivoire ?.
Côte d’Ivoire-AIP/ SARA 2023 : Le Président Ouattara offre 30 génisses gestantes du Brésil à des éleveurs.
Nouveau CHR d’Aboisso : les populations se félicitent de l’ouverture officielle d’une infrastructure de haute portée sociale.
Logements sociaux : le Premier Ministre Patrick Achi remet les clés à 2 183 souscripteurs des projets de logements « Lagoona City«  de Locodjoro et « Cité les Orchidées«  de Koumassi.
Côte d’Ivoire-AIP/ Une razzia du RHDP aux Sénatoriales 2023.
Les travaux de bitumage de la voirie urbaine de Bonoua, (7km), ont été lancés
Yamoussoukro/Clôture de la campagne électorale : le Ministre Souleymane Diarrassouba invite les populations à voter massivement les candidats du RHDP.
Le chemin de fer Abidjan-Ouagadougou (Sitarail)
Construction de l’Université de Bondoukou.
Politique – Région du Cavally/Téné Birahima Ouattara aux populations : « Alassane Ouattara ne peut rien refuser à Anne Ouloto ».
Inauguration du centre d’hémodialyse.
Infrastructures routières : L’axe Daloa-Zuénoula en chantier.
Pêche : le débarcadère de Locodjro
Université de Bondoukou : d’importants investissements pour des infrastructures de qualité.
Mine d’or d’Ity : l’exploitation du futur aurifère de la Côte d’Ivoire
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Sécurisation de la Ville d'Abidjan par des Caméras de vidéo surveillance.

C'était l'une des principales mesures annoncées par le ministre d'état ministre de l'intérieur Hamed Bakayoko au lendemain de la crise postélectorale en 2011.
Doter Abidjan d'un système de surveillance de vidéo surveillance afin de mettre un coup d'arrêt à l'insécurité grandissante.
Le projet servirait d'argument pour négocier le retour de la BAD (Banque Africaine de Développement) une grande institution qui avait deserté le pays.
A l'issue de la couverture de la ville d'Abidjan l'éfficacité du dispositif avait permis au Président de la République, Chef de l'état SEM Alassane Ouattara de se réjouir lors de son discours du nouvel an de la baisse de l'indice de sécurité de 1,6 à 1,1 (au même niveau que la ville de New-York)contre 3,2 en 2011.
Le projet de la vidéo-surveillance des grandes agglomérations de l’intérieur à l’aide des technologies de l’information et de la communication a été au centre des échanges entre le ministre ivoirien de l’Intérieur et de la Sécurité, Sidiki Diakité, et le président du conseil de surveillance de l’équipementier de télécommunications, Huawei Technologies, à Abidjan.
Selon une note d’information du service de communication du ministère parvenue à l’AIP, le ministre Sidiki Diakité, satisfait de la contribution de la société chinoise dans le projet de sécurisation du district autonome d’Abidjan, a exprimé à son hôte, le souhait du gouvernement ivoirien de l’élargir aux villes de l’intérieur.
Débuté en 2017, le projet de vidéo-surveillance entre dans le cadre de la mise en place d’une plate-forme sécuritaire qui fait appel aux nouvelles technologies, pour réduire le taux de criminalité à travers notamment la mise en place d’un système de surveillance des infrastructures et d’un système de régulation et de contrôle de la circulation routière.
Le président Li Jie a marqué son engagement à aller plus loin avec la Côte d’Ivoire dans la réalisation de la phase II de ce projet qui se décline, selon le plan d’actions prioritaires 2017-2020 du ministère de l’Intérieur et de la Sécurité, en l’équipement, au renforcement des infrastructures et au renforcement de capacité d’appropriation des fonctionnaires dudit ministère.

Abidjan, la ville aux 1.000 caméras de surveillance.

Abidjan s’est dotée de plus de 1.000 caméras de surveillance afin de réduire le taux d’insécurité dans la ville, au grand bonheur des populations.
Dans chaque commune, plusieurs caméras de surveillance sont installées au niveau des carrefours, sur les grandes artères, les centres commerciaux et parfois même dans des quartiers et sont fonctionnelles tous les jours.
« Avec ces caméras de surveillance, il a y moins de voleurs dans cette zone, ils savent qu’il y a des caméras et qu’on peut les retracer très facilement », affirme dame Ténin Ouattara, vendeuse de galette à Koumassi, une commune située dans le sud d’Abidjan.
En mars, le ministre ivoirien de l’intérieur avait soutenu qu’il y avait 1.024 caméras de surveillance dans la ville d’Abidjan et le taux d’installation s’élevait à 91,6%.
« Je suis venu installer mon commerce non loin de ces caméras, parce que je me sens en sécurité, il y a moins de voleurs », explique Mamadou Bachirou, vendeur de brochettes de viande cuite au feu de bois.
« Plusieurs interpellations de voleurs et de braqueurs » ont pu se faire grâce à ces appareils, selon une source sécuritaire, sous couvert de l’anonymat.
Si pour certains, l’installation de ces caméras de surveillance un peu partout dans la ville est mesure salutaire, elle ne l’est pas pour d’autres.
Dans la commune de Yopougon, Konan Blé, riverain salue la « belle l’initiative prise par le gouvernement, car cela diminue le taux d’agressions, contrairement à Yannick Yao, un autre habitant qui déclare « ne pas » voir « son utilité. ».
La mise en service de ces appareils, « est une arnaque », soutient M. Yao, pointant du doigt la persistance des agressions malgré leur présence.
« L’idéal serait d’avoir plus de forces de l’ordre dans les communes que d’avoir beaucoup de caméras qui coûtent énormément chers », poursuit-il.
En 2018, la vidéosurveillance a permis de voir comment se sont déroulés 821 accidents sur la voie publique, selon le ministère de l’Intérieur.
« Les caméras ont certes coûté chères, mais elles sont très utiles (aux forces de sécurité), parce les centres de surveillance contrôlent les voies publiques donc nous pouvons régler les embouteillages, élucider des agressions », témoigne un autre policier, toujours sous couvert de l’anonymat.
« Il nous arrive de voir des agressions en direct et le chemin que les voleurs prennent, donc on les intercepte », ajoute -il.
Toutes les communes d’Abidjan sont dotées de plusieurs caméras de surveillance contrôlées dans les différents commissariats de chacune d’entre elles.

Vidéosurveillance / Sidiki Diakité : « Nous avons 1024 caméras installées… » pour la sécurité du territoire national.

" La vidéosurveillance est l’une de nos grandes satisfactions aujourd’hui. Lorsqu’on parle d’indice de sécurité, lorsque des faits criminels surviennent, on les comptabilise. Mais on ne comptabilise pas ce qu’on évite comme fait criminel. La vidéosurveillance permet de faire l’économie de ces faits parce que cela permet d’anticiper.
Elle permet aussi de suspecter, d’interpeller et de faire arrêter l’acte criminel. Parce que lorsque la suspicion naît, les présumés coupables sont interpellés et l’enquête permet de savoir ce qui se préparait et d’éviter l’acte criminel. Généralement, cette étape n’est pas comptabilisée. Or, aujourd’hui, en Côte d’Ivoire, on a beaucoup de cas de figure. Les acteurs des services de sécurité nous donnent une certaine sérénité.
En termes de niveau de mise en place de la vidéosurveillance, nous avons 1024 caméras installées et le taux d’installation est de 91, 6%.
Les postes de commandement sont fonctionnels (ce sont les centres à partir desquels il y a une surveillance) dans le district autonome d’Abidjan. Cela permet, à partir d’un poste de commissariat, d’appeler l’unité la plus proche quand on a des soupçons. De même, concernant le trafic routier, un travail est également fait à partir du centre de vidéosurveillance.
Dans le cadre de la vidéosurveillance, nous avons les aspects génériques et d’autres aspects qui nous permettent de travailler et d’assurer une plus grande efficacité à la police nationale. Mais au niveau des installations, que ce soit au niveau du système classique ou des réseaux, nous n’avons pas de problème parce que l’interconnexion est véritablement faite. Bouaké, Korhogo, Yamoussoukro et San Pedro vont bientôt bénéficier de la vidéosurveillance. Abidjan reste à parfaire.
Autant pour les Jeux de la Francophonie, la vidéosurveillance a permis à la Côte d’Ivoire d’être très performante concernant l’organisation, autant pour le sommet Ue-Ua qui s’est déroulé dans une atmosphère sécuritaire qui a rassuré tous les grands du monde qui ont fait le déplacement, elle a fait preuve d’efficacité. Car l’organisation d’un évènement international requiert un certain nombre d’outils et de dispositions à mettre en place.
Si ces dispositions ne sont pas réunies, les invités ne viendront pas ou ils viendront avec leur propre sécurité. Mais si des personnes sont venues se confier à la Côte d’Ivoire sur plusieurs jours, c’est parce qu’elles étaient rassurées sur un certain nombre de choses, surtout en matière de sécurité. La Côte d’Ivoire est un Etat de coopération internationale. Nous travaillons étroitement avec différents services, qu’ils soient français, américains ou d’autres nationalités. Nous travaillons aussi avec les services de la sous-région.
Pour l’année 2018, en termes de statistiques, la vidéosurveillance nous a permis de voir comment se sont déroulés 821 accidents sur la voie publique. Ainsi, on n’a pas besoin de faire une enquête sur des jours.
La vidéosurveillance permet de fluidifier la circulation dans de grands pays. Et nous avons des ambitions dans ce sens. En ce qui concerne les braquages, beaucoup ont pu être évités ou élucidés parce qu’on a pu suivre certains criminels. Cela a permis de régler bien des problèmes.
En termes de résultat, il y a la réduction des délais de détection et de résorption des embouteillages. C’est vrai, on en a toujours, comme dans n’importe quel pays du monde. Mais aujourd’hui, on sait toute suite là où il y a un embouteillage et on y déploie des policiers automatiquement...
La création de nouvelles méthodes de police, notamment la sécurité publique et les enquêtes.
Cet outil nous permet d’avancer rapidement dans les enquêtes, la création d’un nouveau profil de policiers, la formation. Nous avons beaucoup de rapports de coopération pour la formation de nos policiers. Il y a une vingtaine qui vient d’arriver...On cherche à être performant. Nous ne le sommes pas encore totalement. Mais l’objectif final, c’est que le citoyen ivoirien vive de façon paisible, qu’il soit en sécurité ".
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