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Tour du Conseil de l’entente.

Ado le bâtisseur

Côte d’Ivoire – AIP/ Le RHDP remporte l’élection sénatoriale dans la région du Haut Sassandra.
Education université de San-Pédro : Voici l’état d’avancement des travaux.
Politique – Région du Cavally/Téné Birahima Ouattara aux populations : « Alassane Ouattara ne peut rien refuser à Anne Ouloto ».
1er supercalculateur de Côte d’Ivoire
Transport urbain d’Abidjan : Alassane Ouattara et Akinwumi Adésina lancent les travaux, d’élargissement de la route de la prison civile
Le centre d’alimentation en eau potable de Bonoua.
Ville Nouvelle Grand-Bassam et Concorde PK18 Abobo
Darakokaha connecté au réseau électrique (6000 habitants)
Législatives 2021 : 2ème jour de proclamation des résultats par la CEI, le RHDP consolide son avance.
Les « Ciments de l’Afrique (Cimaf)» à San-Pédro.
CEI : Comment Voter ?
Remise à niveau de l’offre sanitaire en Côte d’Ivoire.
Législatives 2021 : ferméture des bureaux de vote et début des dépouillements après une journée de scrutin.
Backbone National en fibre optique
Politique – Interview/Gouali Dodo (Directeur départemental de campagne associé) : « On ne peut pas traiter des gens de prédateurs des terres et solliciter leurs suffrages ».
Réhabilitation du boulevard de France
Politique – Élections régionales dans le Haut-Sassandra : Téné Birahima fustige les discours tribalistes de l’opposition.
Port Autonome de San-Pédro
Couverture Maladie Universelle (CMU)
Construction d’une station d’épuration qui traitera les eaux usées : cité Ado et de Bingerville.
Côte d’Ivoire / Alpha Sanogo, candidat aux municipales : « Nous allons démontrer que Tiassalé reste le bastion du RHDP ».
Réhabilitées, 209 pompes manuelles améliorent l’accès à l’eau à N’zi.
Stade Félix Houphouët-Boigny (Félicia)
Sénatoriales 2023 : des affiches et spécimens de bulletins de vote remis aux candidats.
Ralliement : N’Gatta Joseph vire au Rhdp.
Tour Conseil entente_CIV_7
Tour de l'entente (Conseil de l'entente)

Au Plateau à Abidjan : la Tour du Conseil de l'entente.

Projet de construction d’une tour de bureaux de 16 étages idéalement situé en plein cœur du Plateau (centre des affaires d’Abidjan) au coin de la rue verdier et de l’avenue Crossons Duplessis Avenue, à proximité des hôtels internationaux et facile d’accès aux pont Félix Houphouet Boigny et Général de GAULLE, disposant d’un stationnement de sous sol et un espace de commerce de détail de rue qui sera équipé de café, bars et restaurants accessibles au public.Chaque étage est construit sur une superficie de 1041 M² Le bâtiment est conçu pour faciliter la mise en place d'un système de sécurité et d'accès de haute qualité .Les occupants peuvent s’attendre à un environnement de travail spacieux avec une lumière naturelle de qualité exceptionnelle. Des vues à 360° sont possibles sur le paysage urbain.

Conseil de l’Entente : De la Création à la reforme.

Créé le 29 Mai 1959, le Conseil de l'Entente est la doyenne des institutions sous régionales ouest-africaines. A l'initiative de Felix Houphouët Boigny (Côte d'Ivoire), quatre chefs d'Etat ont signé l'Acte Constitutif du Conseil de l'Entente. Ce sont:
Felix Houphouet Boigny de la Côte d'Ivoire,
Hamani Diori du Niger,
Maurice Yaméogo de la Haute Volta (Burkina),
Hubert Manga du Dahomey (Bénin).
En 1966, le Togo devint membre du Conseil de l'Entente.
L'histoire du Conseil de l'Entente est marquée par deux reformes : 1973 et 2011.
A l'origine, le Conseil de l'Entente était un instrument de solidarité financière et diplomatique. Il n'y avait que des réunions de Chefs d'Etat et un Secrétariat Général tournant et lié au pays qui assure la Présidence en exercice de la Réunion des Chefs d'Etat.
La réforme du 8 décembre 1973 en fera une institution internationale et un instrument de solidarité financière et économique. Elle sera dotée le 09 Juin 1966 d'une institution financière spécialisée, le Fonds d'Entraide et de Garantie de Emprunts du Conseil de l'Entente (FEGECE). La fonction de Secrétaire Général du Conseil de l'Entente qui s'était éteint depuis 1970 sera assumée par le plus haut responsable du Fonds appelé « Secrétaire Administratif ». Ce poste, autrefois tournant, devient permanent et est échu à la Côte d'Ivoire. Dès lors le Fonds jouera le rôle de place intournable dans la coopération économique des Etats membres. Il sera doté d'un capital de 7,5 milliards de FCFA. Avec le Création du Conseil des Ministres le 18 Mai 1970, le Conseil de l'Entente compte alors trois organes :
Deux organes politiques (la Conférence des Chefs d'Etat appelée « Réunion des Chefs d'Etat » et le Conseil des ministres) et un organe opérationnel ( le Fonds).
Une période transitoire de 2009 à 2011 a été necessaire pour préparer la reforme de 2011.
En 1994, les difficultés économiques des Etats vont pousser les Chefs d'Etat à liquider une partie du capital du Fonds. Le fonctionnement du fonds reposait sur les intérêts générés par ce Capital. Privé de sa première source de revenus et avec l'accumulation des arriérés de cotisation, le Fonds va connaître une descente aux enfers (Difficultés à financer les projets, Arrêt des differents programmes). Les difficultés du Fonds impactent toute la machine du Conseil de l'Entente ( Arrêt de la tenue des réunions des Chefs d'Etat). Lors de la Conférence des Chefs d'Etat de Juillet 2009 à Yamoussoukro, les Chefs d'Etat affirment leur volonté de redynamiser le Conseil de l'Entente. Une période transitoire a donc été décrétée pour les préparatifs de la réforme.
Le 05 Décembre 2011, la Conférence des Chefs d'Etat à Niamey proclame la deuxième réforme du Conseil d'Entente. Cette réforme lui maintient le statut d'Institution internationale. Elle dote l'Institution d'un Secrétariat exécutif et y détache un contrôleur financier. Elle recadre les domaines d'intervention de l'institution afin de ne pas faire redondance avec les autres institutions sous régionales. Elle décrète la liquidation du Fonds, l'institution financière et fait de son siège à Abidjan, le siège du Conseil de l'Entente. Les Etats membres prennent de grands engagements pour doter le Conseil de l'Entente renové de fonds conséquents afin de l'aider à relever ses nouveaux déifis.
Cette reforme valide également un nouveau cadre organique . En plus des anciens organes que sont la Conférence des Chefs d'Etat et le Conseil des Ministres, deux nouveaux organes sont créés : le Comité des Experts et le Secrétariat Exécutif. Tous les nouveaux textes rédigés pour les organes et le fonctionnement du Secrétariat Exécutif ont été adoptés. Le Secrétariat Exécutif connaît ses objectifs etl a rédigé un plan stratégique devant orienté ses actions de 2012 à 2016.
Vive le Conseil de l'Entente reformé !

Conseil de l'Entente : les cinq pays membres adoptent un nouveau plan stratégique.

Le Conseil de l'Entente regroupant le Bénin, le Burkina Faso, la Côte d'Ivoire, le Niger et le Togo, a un nouveau plan stratégique. Portant sur la période 2018 à 2022, le plan a été adopté vendredi dernier à Lomé par le conseil des ministres des Affaires étrangères des pays membres et devrait permettre de redynamiser l'institution . Coût estimé de cette action : 56,5 milliards de francs CFA.
Les ministres des Affaires étrangères des Etats membres du Conseil de l'Entente ont pu doter l'institution d'un instrument qui devrait permettre sa redynamisation. En conseil vendredi dernier dans la capitale togolaise Lomé, les chefs de la diplomatie du Bénin, du Burkina Faso, de la Côte d'Ivoire, du Niger et du Togo, ont pu adopter le nouveau plan stratégique.
D'après le communiqué sanctionnant la fin des travaux, le nouveau plan a pour vison de faire du Conseil de l'Entente «une organisation bien gouvernée, reconnue dans l'environnement institutionnel des organisations de coopération, et qui accompagne efficacement -dans le cadre de la promotion de la paix, du dialogue et de la solidarité- les Etats membres dans leurs efforts d'intégration et de développement au profit des peuples».
«Le conseil des ministres a approuvé le rapport de l'audit institutionnel et organisationnel du conseil de l'entente et a invité le secrétaire exécutif à mettre en œuvre les propositions et recommandations qui permettront à l'organisation de poursuivre sa dynamisation», ajoute le communiqué final.
Des réformes ambitieuses et courageuses
Le nouveau plan du Conseil est estimé à 56,5 milliards de francs CFA. Pour les sources du Conseil de l'Entente, ledit plan symbolise la volonté des uns et des autres d'aller plus loin avec l'organisation sous-régionale en la redynamisant et en améliorant son cadre de fonctionnement pour le développement des pays membres.
Pour Robert Dussey, ministère togolais des Affaires étrangères, il s'agit d'une démarche nécessaire. «L'efficience de notre organisation passe par ces réformes ambitieuses et courageuses qui doivent aboutir à la transformation de notre espace», a indiqué le ministre en ajoutant que «ces nobles objectifs ne peuvent être atteints que dans un climat de paix, de sécurité et de stabilité».
A l'instar du Secrétaire exécutif adjoint du Comité exécutif, Abdoulaye Mohamadou, Robert Dussey a expliqué que les différentes réformes et cette transformation ne seront possibles que grâce à des financements plus importants. Il faudra compter sur les partenaires, mais aussi sur les Etats eux-mêmes.
Notons que lors de cette rencontre à Lomé, les ministres des Affaires étrangères ont également approuvé le rapport d'évaluation du plan stratégique 2013-2016. Ils ont relevé que les résultats obtenus dans les domaines de la gouvernance politique et sécuritaire, de l'hydraulique villageoise, de l'électrification rurale par l'énergie solaire et des infrastructures socio-communautaires ont été «significatifs en terme d'impact sur les populations de l'espace entente».
Les responsables ont aussi salué le financement de la réforme du Centre régional de formation pour entretien routier (CERFER) par la Banque africaine de développement (BAD) à hauteur de 5 milliards de francs CFA.
«Les 5 milliards vont nous permettre de réhabiliter les infrastructures, de renouveler les équipements pédagogiques et aussi réhabiliter le centre d'hébergement pour les étudiants. Ce financement permettra également de réformer les "curricula" et de revoir une partie de la gouvernance du CERFER. Le projet va durer 4 ans. Et c'est progressivement, selon les besoins, que les 5 milliards vont être débloqués», a expliqué Ouro Djobo Samah, directeur général du centre.
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