
Le port de pêche de Sassandra livré en avril 2019, un don du Japon
Après le futur échangeur du Carrefour Solibra dont les travaux démarrent en juillet 2016, le Japon est en passe de concrétiser un autre don important au profit de la Côte d’Ivoire : La réalisation d’un port de pêche moderne dans la ville côtière de Sassandra, située au Sud-ouest ivoirien. En effet, selon l’AIP, l’ambassadeur de l’empire nippon en Côte d’Ivoire, Hiroshi Kawamura, a visité le lundi 1er mars 2016, les sites devant abriter les ouvrages de ce projet.
Chronogramme
Il s’agira d’abord, pour ces travaux qui s’étendront théoriquement de février 2017 à avril 2019, de la construction d’un grand marché au quartier PK3, vers la brigade de gendarmerie, où vont être transférés tous les occupants de l’actuel centre commercial de la ville située en bordure de l’océan atlantique. Puis, de la réalisation d’un débarcadère au niveau de la zone commerciale qui, une fois libérée, va être réaménagée pour abriter une station d’essence pour les pêcheurs, des magasins de stockage de poissons et des produits de pêche, des chambres froides, etc.
10 milliards d’investissement
Ce qui projet va coûter quelque 10 milliards de FCFA, viendra soulager les populations de la capitale régionale du Gbôklè, dont la pêche demeure la seconde activité économique après l’agriculture. Car, faut-il le rappeler, Sassandra fut une ville portuaire avant la création du port de San Pédro. Mais la localité a malgré ce fait gardé sa réputation de ville aux eaux maritimes riches en poisson.
Chronogramme
Il s’agira d’abord, pour ces travaux qui s’étendront théoriquement de février 2017 à avril 2019, de la construction d’un grand marché au quartier PK3, vers la brigade de gendarmerie, où vont être transférés tous les occupants de l’actuel centre commercial de la ville située en bordure de l’océan atlantique. Puis, de la réalisation d’un débarcadère au niveau de la zone commerciale qui, une fois libérée, va être réaménagée pour abriter une station d’essence pour les pêcheurs, des magasins de stockage de poissons et des produits de pêche, des chambres froides, etc.
10 milliards d’investissement
Ce qui projet va coûter quelque 10 milliards de FCFA, viendra soulager les populations de la capitale régionale du Gbôklè, dont la pêche demeure la seconde activité économique après l’agriculture. Car, faut-il le rappeler, Sassandra fut une ville portuaire avant la création du port de San Pédro. Mais la localité a malgré ce fait gardé sa réputation de ville aux eaux maritimes riches en poisson.
Début de la saison de pêche à Sassandra
La plage bordée de vieux bâtiments de l'ancien wharf, qui fait office de port de pêche, est envahie de pêcheurs, de vendeuses de poisson et d'acheteurs depuis le début de la semaine, un mouvement annonciateur de l'ouverture de la saison de la pêche à Sassandra.
Selon la pluviométrie, la saison de pêche à Sassandra peut commencer en juin, juillet ou août après l’abondance pluies lorsqu'elles ne sont plus intenses et qu’il y a alternance entre soleil et pluies.
Cette année, cette alternance est déjà observable. Ce qui a rapproché la saison de pêche à la mi-juin. Selon un pêcheur, propriétaire d'une entreprise de pêche à Sassandra, Dallo Bity Armand, la saison de pêche s'ouvre toujours par la pêche aux harengs.
Un piroguier peut revenir de la pêche avec 10 ou 15 cuvettes, cinq harengs étant vendus à 200 FCFA. Quand la saison bat son plein, en novembre-décembre, le pêcheur peut revenir avec au moins 30 cuvettes et en ce moment, huit hareng reviennent à 100 FCFA. Cette année, le pique pourrait être atteint en août ou septembre.
Les pêcheurs ont commencé à capturer des harengs mais aussi de petites pièces de brochets. Dans quelques semaines, suivront les grandes pièces que sont les brochets géants (Baracuda), les Sosso, les Capitaines, les Dorades, toujours selon Dallo Bity
Le consommateur local peut s’offrir déjà cinq à six petites pièces de brochets à 5000 FCFA.
Troisième producteur national de poisson après Abidjan et San Pedro, le département de Sassandra produit une moyenne annuelle de 5000 tonnes de poissons, selon la direction départementale de la Pêche.
Selon la pluviométrie, la saison de pêche à Sassandra peut commencer en juin, juillet ou août après l’abondance pluies lorsqu'elles ne sont plus intenses et qu’il y a alternance entre soleil et pluies.
Cette année, cette alternance est déjà observable. Ce qui a rapproché la saison de pêche à la mi-juin. Selon un pêcheur, propriétaire d'une entreprise de pêche à Sassandra, Dallo Bity Armand, la saison de pêche s'ouvre toujours par la pêche aux harengs.
Un piroguier peut revenir de la pêche avec 10 ou 15 cuvettes, cinq harengs étant vendus à 200 FCFA. Quand la saison bat son plein, en novembre-décembre, le pêcheur peut revenir avec au moins 30 cuvettes et en ce moment, huit hareng reviennent à 100 FCFA. Cette année, le pique pourrait être atteint en août ou septembre.
Les pêcheurs ont commencé à capturer des harengs mais aussi de petites pièces de brochets. Dans quelques semaines, suivront les grandes pièces que sont les brochets géants (Baracuda), les Sosso, les Capitaines, les Dorades, toujours selon Dallo Bity
Le consommateur local peut s’offrir déjà cinq à six petites pièces de brochets à 5000 FCFA.
Troisième producteur national de poisson après Abidjan et San Pedro, le département de Sassandra produit une moyenne annuelle de 5000 tonnes de poissons, selon la direction départementale de la Pêche.
Sassandra, la ville de San Andrea
Sassandra fut autrefois une ville dynamique et prospère dont la situation géographique et l’absence de barre amenèrent les Portugais à en faire leur premier point d’ancrage dans la région au XVe siècle. En 1471, deux navigateurs, Joao de Santarem et Pedro de Escobar, atteignirent une rivière à laquelle ils donnèrent le nom de San Andréa (nom du saint patronnant le jour de la découverte) ainsi qu’au village situé à son embouchure. Ce nom sera ensuite déformé en Sassandra.
Ils furent rejoints à la fin du XVIe siècle par les Hollandais et les Danois puis au XVIIe siècle par les Français et les Anglais. D’où la présence de nombreux vestiges coloniaux dans la ville.
Après la seconde guerre mondiale, Sassandra était le port le plus actif de Côte d’Ivoire et le poumon économique du pays. Alors que Grand-Bassam et Port-Bouët avaient désarmé leurs installations portuaires en attendant l’ouverture du canal de Vridi, le port de Sassandra était en plein essor, au service des grandes maisons commerciales et des exploitations agricoles.
Il était même prévu de construire un port en eau profonde pour profiter de la rade exceptionnelle qu’offre la baie. Mais ce projet ne vit jamais le jour. Et le destin de Sassandra s’en trouva tout chamboulé. L’ouverture du canal de Vridi à Abidjan en 1950 puis la création du port de San Pedro dans les années 1970 scellèrent définitivement son sort. Son imposant wharf fut fermé en 1972.
Ils furent rejoints à la fin du XVIe siècle par les Hollandais et les Danois puis au XVIIe siècle par les Français et les Anglais. D’où la présence de nombreux vestiges coloniaux dans la ville.
Après la seconde guerre mondiale, Sassandra était le port le plus actif de Côte d’Ivoire et le poumon économique du pays. Alors que Grand-Bassam et Port-Bouët avaient désarmé leurs installations portuaires en attendant l’ouverture du canal de Vridi, le port de Sassandra était en plein essor, au service des grandes maisons commerciales et des exploitations agricoles.
Il était même prévu de construire un port en eau profonde pour profiter de la rade exceptionnelle qu’offre la baie. Mais ce projet ne vit jamais le jour. Et le destin de Sassandra s’en trouva tout chamboulé. L’ouverture du canal de Vridi à Abidjan en 1950 puis la création du port de San Pedro dans les années 1970 scellèrent définitivement son sort. Son imposant wharf fut fermé en 1972.




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