Industrie des loisirs : Lancement des travaux du plus grand parc d’attraction d’Afrique de l’Ouest, au sud d'Abidjan.
D’un coût estimé à plus de 141,6 millions de dollars et financée en entier par des acteurs ivoiriens, la future infrastructure sera établie sur une superficie de 100 hectares, situés entre Port-Bouët et la ville de Grand-Bassam, dans le Sud d'Abidjan.
C'est parti pour les travaux du plus grand parc d'attraction d'Afrique de l'Ouest lancés ce mardi 3 juin à Port-Bouët, en présence du secrétaire général de l'Organisation mondiale du tourisme (OMT), Zurab Pololikashivili.
Une estimation initiale a établi le coût des travaux à 80 milliards de francs CFA, soit 141,6 millions de dollars qui, seront entièrement financés par des acteurs ivoiriens.
L'infrastructure a été planifiée sur une superficie de 100 hectares, situés entre la ville de Grand-Bassam et Port-Bouët, selon le ministre du Tourisme, Siandou Fofana.
Un projet d'envergure convoité par les entreprises locales inquiètes d'une possible exclusion dans le processus de choix des partenaires pour la réalisation des travaux de plusieurs centaine de millions de dollars.
Des inquiétudes vites balayées par le ministre Ivoirien du tourisme qui a précisé que les ouvrages seront réalisés par des entreprises ivoiriennes avec l'expertise des entreprises internationales.
Plébiscité par l'Organisation mondiale du tourisme
Par sa taille et son ambition, le projet bénéficie l'appui de l'Organisation mondiale du tourisme (OMT). Le secrétaire général de l'OMT en visite de travail en Côte d'Ivoire du 1er au 4 juillet, dans le cadre du renforcement de la coopération entre l'organisation touristique et le pays ouest africain, lui a apporté son soutien en félicitant Siandou Fofana pour cette initiative qui vise à donner un nouveau visage à la ville d'Abidjan en pleine mutation.
Le secrétaire général de l'OMT, Zurab Pololikashivili qui, à l'occasion, a été fait chef traditionnel selon la coutume Atchan, a réitéré son appui au projet du parc d'attraction ivoirien. « Vous pouvez compter sur nous », a-t-il promis aux autorités ivoiriennes, selon l'Agence ivoirienne de presse (AIP).
Aussi, la cérémonie de lancement des travaux du plus grand parc d'attraction d'Afrique de l'Ouest, a été marquée par la présence du ministre de l'Education nationale, de l'Enseignement technique et de la Formation professionnelle, Kandia Camara, mais aussi du secrétaire d'Etat chargé de l'Enseignement technique et de la Formation Professionnelle, Mamadou Touré.
Les travaux du plus grand parc d’attraction de l’Afrique de l’Ouest lancés à Abidjan
D’un coût de 80 milliards de francs CFA, entièrement financé par des acteurs ivoiriens, cette infrastructure sera réalisée sur une superficie de 100 hectares entre Port-Bouët et la ville de Grand-Bassam, selon le ministre du Tourisme, Siandou Fofana.
Le ministre a rassuré que les travaux seront faits par des entreprises ivoiriennes avec l’expertise des entreprises internationales.
Le secrétaire général de l’OMT, Zurab Pololikashivili, s’est dit très émerveillé par le projet, félicitant le ministre pour cette initiative qui vise à transformer la Côte d’Ivoire.
Zurab qui a été fait chef traditionnel, selon la coutume Atchan a promis son appui à ce projet. « Vous pouvez compter sur nous », a-t-il indiqué.
La ministre de l’Education nationale, de l’Enseignement technique et de la Formation professionnelle, Kandia Camara et le secrétaire d’Etat chargé de l’Enseignement technique et de la Formation Professionnelle, Mamadou Touré ont pris part à cette cérémonie.
Deux complexes hôteliers respectivement de trois et quatre étoiles seront construits dans les périphéries du projet.
Le secrétaire général de l’OMT effectue une visite de travail en Côte d’Ivoire du 1er au 4 juillet, dans le cadre du renforcement de la coopération entre cette institution et le pays.
Parc d’attraction d’Abidjan, un projet hors norme
Les travaux pour l’édification du plus grand parc d’attraction de l’Afrique de l’Ouest ont débuté cet été. L’inauguration du chantier s’est déroulée en présence de Zurab Pololikashvili, secrétaire général de l’Organisation mondiale du tourisme (OMT), venu pour l’occasion, en soutien au Ministre du Tourisme ivoirien qui présentait le projet.
Un parc unique en son genre
C’est le dernier projet innovant en date de la Côte d’Ivoire qui se concrétise. Annoncé à tort comme le nouveau parc d’attraction de la marque Disneyland en Afrique, ce centre va concentrer une zone de loisirs et un complexe hôtelier et de restauration d’un genre inédit. Baptisé Akwaba-Parc, il sera construit au sud d’Abidjan, dans la région de Port-Bouët. Ce projet fait partie de l’ensemble « Sublime Côte d’Ivoire » porté par le gouvernement et incarné par le Ministre du Tourisme Siandou Fofana.
La particularité du projet, c’est son financement. Le montant initial de 80 milliards de francs CFA (plus de 122 millions d’euros) a été entièrement pris en charge par des acteurs locaux, banques et investisseurs ivoiriens. L’absence de recours à des capitaux étrangers est une fierté pour le gouvernement d’Alassane Ouattara, appuyé par l’expertise internationale des représentants de l’OMT. C’est une première pour un projet de cette ampleur dans le secteur des loisirs.
Les loisirs ont la cote
Preuve de l’engouement des Ivoiriens pour les parcs d’attraction, le développement du tourisme va de pair avec la montée des classes moyennes dans le pays. Les centres dédiés aux loisirs ont la cote, et c’est l’augmentation de la part des activités de ce secteur dans l’économie qui a permis l’émergence d’un tel projet.
Le gouvernement cherche à stabiliser toujours plus l’alimentation en énergie afin d’assurer la sécurité du futur parc. L’approvisionnement en eau est aussi un enjeu clé pour faire vivre le complexe hôtelier qui va border le futur centre. La Côte d’Ivoire a encore des efforts à fournir dans ce domaine car, selon le Ministre des Infrastructures économiques Amédé Koffi Kouakou, le taux d’accès actuel à l’eau potable y est seulement de 69 %. C’est pourquoi en janvier dernier, il avait annoncé des investissements à hauteur de 270 milliards de francs CFA afin de résoudre les difficultés d’approvisionnement, efforts qui devraient profiter à des projets dans les 31 régions du pays.