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Autoroute Abidjan Grand-Bassam

Ado le bâtisseur

L’autoroute Yamoussoukro-Tiébissou presque prête. (Les dernières images).
les Centres de secours d’urgence de Man-Duékoué.
Electricité : la capacité de production de la Côte d’Ivoire s’élève à plus de 2 229 MW.
Hôpital Général de Grand-Bassam réhabilité.
Université de Bouaké (Alassane Ouattara) UAO.
Affaissement du pont ferroviaire reliant la Côte d’Ivoire et le Burkina.
Elections législatives : le scrutin fixé au samedi 6 mars 2021.
Débarcadère et du marché central de Sassandra construit par le Japon.
Carrefour indénié, 4ème pont etc…Ces ouvrages qui redessinent le visage de Yopougon, Attécoubé, Adjamé et le Plateau.
VIII ème Jeux de la Francophonie 2017
Ouverture en 2015 de l’hôpital Saint Joseph Moscati de Yamoussoukro
Législatives 2021 : des Abobolais scandent « Hambak, Hambak » malgré l’absence d’Hamed Bakayoko.
Infrastructures routières : Vaste opération de bitumage des voiries de Locodjro.
Aéroport de San-Pédro
Municipales du 2 septembre à Tiassalé : fatigué d’Assalé, le personnel de santé sous le charme d’Alpha Sanogo.
Réhabilitation du Palais Bernard Dadié en 2015.
Electrification en Côte d’Ivoire : Voici les chiffres à fin juin 2020.
Côte d’Ivoire. Législatives. Scrutin sans incident dans la deuxième ville du pays.
POLITIQUE Yamoussoukro/ Elections municipales 2023 : Le RHDP apporte son soutien total à la candidature du ministre Souleymane Diarrassouba.
Carrefour de l’Indénié au plateau
Campagne avant l’heure : 237 candidats et candidates épinglés.
Programme National d’Investissement Agricole (PNIA)
Création d’une nouvelle ville : le projet ‘’Akwaba City’’ présente à la CCI-CI (Chambre de Commerce et d’Industrie de Côte d’Ivoire)
Réhabilitation de la station d’alevinage de Jacqueville.
Yamoussoukro/Clôture de la campagne électorale : le Ministre Souleymane Diarrassouba invite les populations à voter massivement les candidats du RHDP.
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Ouverture de l’autoroute Abidjan-Grand-Bassam

Le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, a ouvert, le lundi 14 septembre, l’autoroute reliant la capitale économique, Abidjan, à la cité balnéaire de Grand-Bassam. Cette voie à péage de 2 x 3 voies, longue de plus de 42 km, est un chef-d’œuvre. Il appartient désormais aux autorités de prendre des dispositions pour canaliser les automobilistes et usagers indisciplinés qui n’ont que faire de la notion de limitation de vitesse.
D’abord, les chauffeurs de Massa réputés pour leur indiscipline et leur légèreté légendaire au volant. Ensuite, ces bons vivants qui, à bord de leurs véhicules personnels rallient à vive allure tous les week-ends l’ancienne capitale ivoirienne. Enfin, quand on sait l’affluence en termes de circulation automobile entre Abidjan et Grand-Bassam, l’on s’interroge sur les mesures prises pour limiter au maximum les accidents de la circulation sur ce tronçon.
Selon l’Oms, les accidents de la route sont évalués, chaque année, à 1,2 million de personnes victimes dans le monde et ont fait entre 20 et 50 millions de blessés ou de handicapés pour l’année 2013. En Côte d’Ivoire 6.000 accidents de la route sont enregistrés par an, avec 600 personnes tuées et 11 000 autres blessées, soit 40% de piétons dont 50% d’enfants, selon l’Office de sécurité routière (Oser).
Dans les agglomérations, en rase campagne, à proximité des écoles, à l’intérieur des quartiers et dans les zones de conflits, ce sont autour de 42% de piétons, 42% de passagers, 6% de conducteurs des quatre roues et plus et 2% des conducteurs de deux-roues qui sont victimes d’accidents de la circulation.
Pour le cas d’Abidjan, l’Oser indique qu’en 2012, il y a eu 168 tués et que ce sont les zones d’Abobo, de Port-Bouët et d’Attécoubé qui enregistrent le plus grand nombre d’accidentés avec, surtout, le phénomène invasif et urbain des motos. A en croire l’Oser, globalement 60% des accidents de la route se produisent à Abidjan.
Et les causes de ces situations routières dramatiques sont le stationnement dangereux, l’imprudence du piéton ou du conducteur, la vitesse excessive ou inappropriée, les défauts de maîtrise, les défaillances techniques, le mauvais état des routes, le non-respect des règles de priorité… autant de facteurs humains et environnementaux que l’Oser tente d’endiguer en procédant à des actions de formation et d’éducation routière.
Il importe donc de prévenir toute forme d’indiscipline qui pourrait conduire à des carambolages sur cette nouvelle voie qui sera inaugurée en novembre prochain par le président de la République. Cela passe par la mise en place de dispositifs radar en permanence. Ce qui contribuera à dissuader un tant soit peu les chauffards impénitents. La présence des équipes de sapeurs-pompiers militaires à proximité serait également d’un bénéfice énorme pour les usagers. Cette infrastructure a coûté 62 milliards de Fcfa et vise à faciliter le développement touristique de la région du Sud-Comoé.
C’est également le tracé initial qui permettra la réalisation de la future autoroute Abidjan-Lagos. La ville de Grand-Bassam, première capitale politique de la Côte d’Ivoire, est classée patrimoine culturel de l’Organisation des nations-unies pour la science, l’éducation et la culture (Unesco) depuis 2012.

Mise en service de l’éclairage public sur l’autoroute Abidjan-Grand Bassam

L’éclairage public sur l’autoroute Abidjan-Grand-Bassam, longue de 30 kilomètres, a été mis en service mercredi, en présence des ministres du Pétrole et de l’Energie, Adama Toungara, des Infrastructures économiques, Patrick Achi, et de la Salubrité urbaine et l’Assainissement, Anne Ouloto, et du directeur général de la CIE, Dominique Kakou.
M. Toungara a indiqué que ce projet, a été réalisé à l’initiative du président de la République, Alassane Ouattara, ajoutant que cela participe de la modernisation du pays voulue par ce dernier.
Réalisé par la Compagnie ivoirienne d’électricité (CIE) après un marché attribué à cette structure par le ministère des Infrastructures économiques, l’ouvrage a coûté un peu plus de 3 milliards de FCFA, et connu deux phases dont la première, allant de la place Akwaba de Port-Bouët au rond-point d’Anani, a été mise en service en novembre 2015. La seconde, dont la mise en service s’est faite ce jour, relie le rond-point d’Anani à Grand-Bassam, a expliqué Jean-Christian Turkson, directeur des études et maître d’œuvre de la CIE.
Pour sa part, le ministre Patrick Achi a souhaité que des habitations anarchiques ne se développent pas sur cette autoroute et indiqué que des dispositions réglementaires « approuvées par le gouvernement » interdisent toute construction avant 100 mètres de part et d’autre de cette infrastructure routière. Il a promis de procéder à « une mise en conformité » pour ceux qui ont déjà enfreint cette règle.
Au total, 1594 foyers lumineux dont 1534 lampes de 250 W et 60 lampes de 150 w ont été installés dans le cadre de ce projet, détaille-t-on.

CÔTE D’IVOIRE – Bonoua : L’ouverture de l’autoroute impulse le développement

Ouverte officiellement il y a bientôt un an par le président de la république, l’autoroute Abidjan-Grand Bassam est en train de jouer son rôle d’impulsion du développement local.
Le coup d’accélérateur donné aux activités commerciales et à la fluidité de la circulation des biens et des personnes est notable dans les cités traversées, notamment à Bonoua.
La croissance démographique dans la ville d’Abidjan qui s’est traduite par une forte demande en logement a été exacerbée par la crise post électorale de 2011. Celle-ci en effet, a drainé dans les cités voisines de Bassam et Bonoua de nombreux déplacés. Le handicap de l’éloignement auxquels étaient confrontés en son temps les candidats à l’aménagement dans la ville de Bonoua est aujourd’hui vaincu par l’existence de cette voie internationale.
Ce sont depuis, de nombreux travailleurs de la capitale économique qui logent dans la cité du popo carnaval. Quand l’affluence, elle est loin de s’estomper. Chaque jour, ils rallient Abidjan pour y exercer leurs activités jusqu’en fin de soirée. Et cela, sans difficulté majeure liée au déplacement. C’est ce que confirme, M. Anoh Basile, un habitué de la « navette » depuis seulement un an. Au départ, explique-t-il, « beaucoup de mes amis ont essayé de me dissuader ». Parce que, selon eux, poursuit-il, le trajet serait fatiguant et couteux. Après seulement une année de pratique favorisée par l’ouverture de l’autoroute, M. Anoh estime avoir tiré plus d’avantages que de regrets. Il en va de même des activités commerciales qui se son développées ou créées au carrefour du village de Moossou.
A l’entrée de l’autoroute ou à sa sortie, pullulent des activités commerciales avec de vendeurs et vendeuses qui chaque jour tirent profit de l’affluence des passagers de l’autoroute. L’activité de distribution de carburant dans les stations services des villes de Grand Bassam et de Bonoua et même d’Aboisso connaissent le même essor. Avec leur sens de l’anticipation, les opérateurs économiques dans divers domaines, ont eux aussi, démarré des activités dans les villes de desserte de l’autoroute. C’est le cas à Bonoua et dans la localité voisine de Yaou où de grands magasins de distribution de produits de consommation ou de construction y ont ouvert leurs portes.
La forte demande en logement a tout aussi aiguisé chez les populations le sens de l’investissement dans l’immobilier. De nombreux lotissements achevés, en cours ou en attente traduisent sur le terrain le regain d’activités économiques diverses impulsé par la nouvelle l’autoroute.
Des sociétés s’installent et continuent de s’installer dans le but de pouvoir en logements la ville afin d’accueillir les nouveaux arrivants. Par conséquent, le coût des logements est en passe de rattraper celui des logements dans la capitale économique. Nul doute que lorsque le projet de poursuite de l’autoroute jusqu’à la frontière ghanéenne arrivera à son terme, le mouvement ira s’amplifiant. De même que les retombées.
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