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Dons de Children of Africa au centre des grands brulés d’Abidjan

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Centre des grands brules d'Abidjan_CIV_1

Dons de l'ONG Children of Africa au centre des grands brulés d’Abidjan.

ons de l'ONG Children of Africa au centre des grands brulés d’Abidjan (CHU de Cocody).
Le petit Keh Gnonti Dorgelès âgé de 2 ans et demi, brûlé au 2ème et 3ème degré dans l’incendie de sa maison familiale à Sinfra a été interné au Centre des grands brûlés du CHU de Cocody, depuis maintenant deux mois.
Les cris de détresse de son père Jacques Keh sur les réseaux sociaux ont attendri madame Dominique Ouattara, Présidente de la Fondation Children Of Africa. Aussi, a-t-elle décidé de prendre en charge le traitement médical du petit Dorgelès jusqu’à la guérison.
Elle a également offert des médicaments d’une valeur de cinq millions F CFA (5.000.000 F CFA) au centre, afin que soient prises en charge les personnes brûlées issues de famille démunies.
Le don fut fait le jeudi 10 Avril 2014, par madame Nadine Sangaré, Directrice de la Fondation Children Of Africa, qui a également offert des cadeaux et des paniers garnis aux pensionnaires présents dans la salle.
«Je suis venue sur les instructions de Mme Dominique Ouattara, qui a été interpellée par le cas du petit Dorgelès. Elle m’a demandé de venir m’enquérir de l’état de santé de l’enfant auprès du Docteur Vilasco Brigitte.
Elle m’a, aussi, demandé de rassurer les parents du petit Dorgelès car, elle prend en charge les soins de l’enfant(…) en plus, elle a décidé de mettre à la disposition du centre des grands brûlés, des médicaments d’une valeur de 5 millions F CFA pour que le Dr Vilasco Brigitte (responsable du centre, ndlr) puisse aider tous les malades démunis qui viennent dans ce centre». A déclaré madame Nadine SANGARE.
Face à cet acte de générosité le père du petit Dorgelès n’a pas caché son émotion. «Je ne pensais pas que mon enfant pouvait survivre après cet accident. Mais l’équipe médicale s’est battue. J’ai fait ce que je pouvais avec les moyens dont je disposais.
Aujourd’hui, mon fils va mieux. Il y a des grands médecins qui ont été déjà contactés pour mon fils, je dis merci à madame Dominique Ouattara pour sa grande générosité. Je dis merci au Président Alassane Ouattara.
Cela montre qu’ils ne nous abandonnent pas dans la souffrance. Vraiment merci. Mille fois merci ».
Ce geste fut également accueilli avec soulagement par les responsables du centre des grands brûlés d’Abidjan, parfois impuissants devant la détresse et les souffrances de certains de leurs patients démunis.
Dr Vilasco Brigitte, responsable du centre des grands brûlés a à son tour, tenu à remercier la donatrice. «Je pense que le cas du petit Dorgelès aura permis une ouverture.
Déjà, madame Nadine Sangaré vient d’annoncer l’ouverture de crédit dans les pharmacies pour cinq millions F CFA de médicaments.
Et croyez-moi, pour nos patients qui sont le plus souvent démunis, ce geste est énorme. (…) J’étais contente pour le petit Dorgelès, mais au fond de moi-même, je me disais que c’était dommage, car il y a tellement de Dorgelès, il y a tellement de besoin que ça me frustrait un peu de voir qu’on ne s’occupait que d’un seul malade.
Mais aujourd’hui, j’ai la surprise et le réconfort de voir que c’est un geste pour une bonne partie de nos brûlés. On ne parle pas souvent des brûlés, les gens ignorent les conditions de ces malades.
A travers de tels gestes, je pense que cela peut interpeller. Pour nous, c’est le meilleur des encouragements.», a déclaré le Dr Vilasco Brigitte.
Keh Gnonti Dorgelès a été victime de l’incendie du domicile de ses parents à Sinfra le 1er Février 2014. Il a été hospitalisé en soins intensifs pour brûlures par flammes étendues (31,5 %) et profondes (2ème et 3ème degré) depuis le 02 Février 2014.

Centre des grands brûlés de Cocody: Aux petits soins des victimes du feu

Jérôme Malick n’oubliera pas de sitôt sa dernière dispute avec son épouse. Une rixe qui lui a valu, dans la deuxième moitié du mois de septembre 2017, d’être un des patients du Centre des grands brûlés du Chu de Cocody. Un service rattaché au Service d’aide médicale d’urgence (Samu). « J’étais en train de faire des palabres avec ma femme, quand elle s’est saisi d’une casserole d’eau chaude et me l’a balancée en pleine figure », témoigne l’homme, le bras droit et la tête presqu’entièrement recouverts de bandes imbibées de produits médicaux.
« C’est une sorcière, cette femme ! Elle peut tuer un homme », assène dans la foulée Danielle Gnaly, ahurie par le récit de son voisin. La jeune fille est au nombre des patients présents au centre, ce jour-là, pour une consultation. Elle tient son fils brûlé, lui aussi, par du feu de gaz butane. « Dimanche dernier (17 septembre : ndlr), il y avait l’anniversaire de ma nièce, ses parents ont demandé ma bouteille de gaz pour faire la cuisine. Quand ils l’ont ramenée, la tête était défaillante. A la première étincelle, les flammes se sont répandues dans la cuisine où j’étais avec mon fils », relate-t-elle.
A ses côtés, Ludovic Aka explique que ses brûlures ont été causées par de l’eau chaude. « J’avais un palu ‘‘jaune’’. Mes parents m’ont enfermé dans une pièce pour un bain de vapeur sous une grosse couverture. Sans m’en rendre compte, j’ai plongé mes deux bras dans le canari contenant le liquide médicamenteux encore bouillant », témoigne-t-il. Ludovic a les deux bras couverts de bandes jusqu’au niveau des coudes. Seuls sont visibles, ses doigts qui portent encore les stigmates de son accident.
900 patients en moyenne par an
Comme Jérôme, Danielle et Ludovic, le Centre des Grands brûlés du Chu de Cocody reçoit, au dire de la cheffe du service, le Dr Brigitte Vilasco, 900 patients par an en moyenne. « Nos attributions sont de prendre en charge le traitement de tous les brûlés. L’idée est de juguler le pire pour toutes les victimes de brulures bénignes, moyennes ou graves », explique-t-elle.
Le nombre de brûlés reçus tous les jours au centre pour des pansements oscille entre 15 et 20. « Sachez donc qu’on accueille tous les brûlés (…). C’est un peu dommageable, parce qu’avec ces malades qui sont suivis chez eux et qui reviennent tous les deux jours en consultation, nous sommes obligés de mobiliser tout le personnel à leur chevet au détriment des patients hospitalisés. Or les cas les plus graves parmi ces derniers sont en réanimation et ont besoin de présence à leurs côtés toutes les heures ou deux heures », souligne Brigitte Vilasco. Cet état de fait, note-t-elle, « a conduit à ouvrir un chantier de construction d’un nouveau bâtiment pour les consultations externes ».
La capacité d’accueil initial du centre des grands brûlés, pour ce qu’on appelle le secteur chaud, c’est-à-dire la réanimation, est de six lits. Au secteur froid, il y a 11 lits. 60 à 70 % des patients du centre sont des enfants de moins de cinq ans. « Nous avons, pour faire face à cette situation, transformé un bureau qui ne servait pas à grand-chose, en salle d’hospitalisation pédiatrique. Elle va contenir six berceaux pour les moins de cinq ans. La capacité totale sera donc de six lits pour adultes et six lits pour enfants soit 12 lits pour les soins intensifs et 11 lits d’hospitalisation simple », fait savoir la patronne de l’hôpital.
Le système de fonctionnement du centre des grands brûlés stipule que les malades doivent payer un forfait d’hospitalisation. Le montant requis est de 10 000 à 20 000 Fcfa. Conformément aux directives de l’Etat ayant trait à la réduction des coûts de 30 % sur toutes les prestations au-dessus de 1000 Fcfa, la réanimation (soins intensifs) coûte aujourd’hui 14 000 Fcfa et l’hospitalisation simple coûte 7000 Fcfa.
« Ces tarifs-là correspondent à un forfait. C’est-à-dire qu’ils incluent tout. Réanimation, pansements, gestion des infections et de la coagulation, alimentation du malade hospitalisé, etc. Et pourtant, le simple produit qu’on utilise systématiquement sur chaque malade manque parfois. Les malades sont obligés d’aller dans des officines privées pour l’acquérir. Cela nous embête », regrette Dr Vilasco.
Aucun frais d’hospitalisation pour les enfants de moins de 5 ans
Selon la praticienne, le forfait de 14 000 Fcfa est bien souvent hors de portée de la plupart des patients. « Malheureusement, ce sont les populations les moins nanties qui sont le plus souvent victimes de brûlures. Si elles doivent payer 14 000 ou 7 000 Fcfa par jour pour des soins qui peuvent durer 15 jours, trois semaines ou un mois, c’est difficile. On essaie donc de réduire au minimum le temps d’hospitalisation et de suivre des malades de façon ambulatoire », relate-t-elle.
Assurant que le centre des grands brûlés s’interdit de refuser de soigner un malade même s’il n’a pas les moyens. « Il y a beaucoup de malades qu’on a hospitalisés et qu’on a essayé de traiter tant bien que mal quand ils ne pouvaient pas acheter tous les médicaments. On s’échine à aider tout ce monde. On reçoit des dons de partenaires mais ils n’arrivent pas à combler le déficit », souligne Brigitte Vilasco.
Elle indique, par ailleurs, que dans le cadre des directives citées plus haut, et qui sont toujours en vigueur, « les 48 premières heures d’hospitalisation sont gratuites. Les enfants de moins de cinq ans ne paient pas d’hospitalisation ni d’actes ».
Le centre des grands brûlés compte 16 infirmiers, 20 aides-soignants et six médecins. Des anesthésistes réanimateurs et une psychiatre. La structure étant rattachée au Samu, elle ne dispose pas d’un budget propre. « Je n’ai pas de fonds personnels. Il y a une enveloppe globale Samu. Et c’est dans ce montant qu’on fait la répartition pour le Service mobile d’urgence et de réanimation (Smur), pour le centre des grands brûlés, etc. », relève le médecin anesthésiste.
Brigitte Vilasco rêve aussi et surtout de pouvoir gérer, elle-même, le budget du centre des grands brûlés. « Mon souhait est d’améliorer davantage la qualité des soins. Nous sommes à 6 % ou 7 % de taux de mortalité parmi les patients suivis. Pour ceux qu’on hospitalise, le taux des décès est compris entre 25 et 30 %. Mais nous devons faire mieux pour faire chuter ce taux », préconise-t-elle.
Elle précise qu’une personne brûlée à 100 % a des brûlures sur tout le corps. A 50 %, elle souffre de brûlures sur la moitié du corps. « Il y a quelques années, il nous était quasiment impossible de sauver une personne brûlée à 50 %. Aujourd’hui, malgré les conditions de travail, on arrive à redonner le sourire à des mutilés du feu à 60 %, voire 70 % », évoque-t-elle avec fierté.

Activité de la Fondation Children of Africa : Dominique Ouattara soulage les grands brulés.

Les pensionnaires du service des grands brulés du Centre hospitalier universitaire (Chu) de Cocody peuvent pousser un ouf de soulagement. Mme Dominique Ouattara, Première dame de Côte d’Ivoire et par ailleurs présidente fondatrice de la Fondation Children of Africa vient d’offrir à ce service, un don en médicaments d’une valeur de 5 millions FCFA. En outre, elle a décidé de prendre en charge les frais d’hospitalisation du petit Kéh Dorgelès, âgé d’environ trois ans et brulé au 3è degré dans un incendie survenu à Sinfra le 1er février 2014.
Cette bonne nouvelle a été portée, hier, à la connaissance des responsables de ce service et de ses pensionnaires par Mme Sangaré Nadine, directrice Côte d’Ivoire de la Fondation Children of Africa. Elle y est arrivée les mains chargées de friandises et d’enveloppes d’une valeur de 500.000 FCFA qu’elle a distribuées aux malades hospitalisés. « Mme la présidente de la fondation Children Of Africa est très sensible à vos situations. C’est pourquoi, elle m’a dépêchée avec ces dons pour vous témoigner son soutien. Elle tire son chapeau également au personnel de ce service qui se bat pour donner le bonheur aux malades. Elle m’a donc chargée de mettre à votre disposition des médicaments d’une valeur de 5 millions FCFA afin de soulager un tant soit peu l’angoisse des malades et leurs parents. Nous sommes également arrivés avec les premiers médicaments pour le soin du petit Dorgelès », a-t-elle expliqué.
Les parents des malades, notamment ceux du petit Dorgelès ont témoigné leurs infinies gratitudes à Mme Dominique Ouattara. « Seul Dieu peut témoigner de la joie qui nous anime actuellement. C’est une femme au cœur d’or. Nous prions Dieu afin qu’il continue de l’épauler avec son mari dans la noble mission qu’il les a confié », ont témoigné M. et Mme Kéh, les géniteurs du petit Dorgelès. Dr Vilasco Brigitte a exprimé toute la reconnaissance du personnel du service des grands brulés du Chu de Cocody, à la présidente de Children Of Africa pour les dons en médicaments.
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