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Pont d’Aboisso (vers Noé)

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Pont d'Aboisso_1

Aboisso : le nouveau pont opérationnel

Depuis le dimanche 25 Novembre 2018, les automobilistes circulent sur le nouveau pont construit sur le fleuve Bia, à Aboisso (sud ivoirien).
L’ouvrage a coûté un milliard de francs CFA auquel s’ajoute 1,5 milliard FCFA pour l’élargissement de la voie.
Long de 62 m et structuré en 2×2 voies, il relie le quartier Commerce à ceux de la Rive gauche et permet d’emprunter la route internationale qui mène d’Aboisso à la frontière avec le Ghana, via Noé. L’ancien pont Delafosse, voisin au nouvel ouvrage, sera réhabilité et réservé aux piétons.

L’assainissement par une canalisation avec la Bia

Ce jour-là, des travaux de canalisation étaient en cours sur la voie principale entre le marché, les stations d’essence et les locaux de la section d’Aboisso du tribunal de première instance d’Abidjan. Et l’intérêt de ces travaux n’est plus à démontrer, vu les cas d’inondations que connaît ce secteur pendant la saison des pluies. D’où l’installation de buses ainsi que le déplacement ou le renouvellement des réseaux (eau, téléphone), indique un technicien de l’entreprise d’exécution des travaux. Cet agent a ressenti les premiers effets de ce que sera la ville d’Aboisso, une fois les travaux achevés.
En effet, informe-t-il, ce fut déjà « une satisfaction de voir l’entrée de la ville éclairée avant Noël ». Il évoquait les lampadaires qui sont installés sur le terre-plein central à partir de l’entrée de la ville, au quartier Belleville jusqu’au centre-ville. Des lumières sur la voie qui traverse la ville et qui est élargie et réhabilitée puisqu’elle passe désormais de 2X1 voie à 2X2 voies. Avec des canalisations et des accotements et passages piétons. Pour cela, plusieurs commerces ont été fermés, d’autres détruits ou devanture réduite ou encore repoussés. Notamment une station d’essence et des boutiques.

On a tout eu

Souahibou Yaya, de nationalité nigérienne, vendeur de bois installé depuis 2008 à un carrefour à l’entrée de la ville, dit avoir accepté de perdre quelques mètres de son espace pour permettre la réalisation des travaux. En effet, par le passé, sa menuiserie occupait également l’espace où a été construit aujourd’hui un caniveau. Il en ressent l’impact. « L’agrandissement de la route supprime la poussière. En plus, les lampadaires sont allumés à partir de 18h », raconte-t-il. Et le fait de repousser son affaire dans le bas-fond ne l’empêche pas de recevoir sa clientèle. « On a tout eu : goudron, lumière. C’est joli à voir, alors qu’avant, la route était rétrécie », se cet homme qui suit au quotidien le vrombissement des machines de toutes sortes depuis le démarrage des travaux, le 3 août 2016. Une date annoncée aux populations par le ministre des Infrastructures d’alors, Patrick Achi, conformément à une promesse faite par le Président de la République Alassane Ouattara, lors de sa visite d’État dans le Sud-Comoé, le 15 septembre 2015.

Aboisso, une ville stratégique

La ville d’Aboisso, capitale de la région du Sud-Comoé et peuplée de 307.882 habitants sur 642.620 que compte la région, selon le recensement général de la population et de l’habitat (Rgph 2014) est très stratégique. Tant pour la Côte d’Ivoire que pour tous les voyageurs internationaux qui y transitent pour se rendre dans les différents pays côtiers de la sous-région membres du projet du corridor : Ghana, Togo, Bénin, Nigéria. Et cette route internationale est la principale voie de transport pour la circulation des populations, le commerce et le transport routier de personnes et de marchandises. Des études ayant même montré que 75% des échanges entre ces pays transitent par leurs principaux ports et ce corridor. À côté de la voie fluviale que quelques personnes empruntent en pirogues.
En plus, la région est connue pour être une grande zone agro-industrielle de produits de rente (café-cacao, palmier à huile, hévéa, ananas) et de produits vivriers, mais aussi de mines et de tourisme. On comprend donc le bonheur des opérateurs économiques face aux travaux en cours.

Impatience mais persévérance

Le directeur de la société de transport MDT (Merci Dieu Transport), Kadjo Yapo, en fait partie. Il apprécie à sa juste valeur les efforts fournis par l’État, ses partenaires financiers et l’entreprise exécutante au point où il dit comprendre le retard accusé dans la réalisation des chantiers. Il minimise même l’impact sur ses affaires. « Les travaux ne posent pas de problème car c’est un travail bien fait ; et un tel travail demande du temps. Regardez l’épaisseur de la couche du bitume, la qualité du granite, etc. C’est certes un peu lent, mais on fait avec. Surtout que la voie a été élargie en 2X2 voies ». Il se félicite également de la canalisation directe avec la Bia et précise que l’inondation ne concerne que deux rues situées après sa gare.
Après la réhabilitation de la route Aboisso-Noé, long de 70 Km (y compris la traversée de la ville d’Aboisso), Kadjo Yapo, plaide pour la réhabilitation du tronçon Aboisso-Abidjan, long de 116 Km. En effet, le rétrécissement de cette route (2X1 voie) et le manque d’entretien avaient laissé apparaître des nids de poule. Pour éviter les accidents de la circulation et garantir le bon état de ses cars, la société MDT a décidé, en 2017, de fermer ces nids de poule, après avoir obtenu l’autorisation de la direction régionale du ministère des Infrastructures économiques.
Contrairement au précédent transporteur, Eliukou Yapo, responsable adjoint de la gare de transport de Noé et son assistante sont de grands utilisateurs de l’axe Aboisso-Noé. Ils sont donc heureux des travaux en cours, même s’ils admettent, eux aussi, qu’ils sont quelquefois gênés par les obstacles créés sur la chaussée et la durée des chantiers.

Visite de chanier Aboisso Noe
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