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Centre d’amélioration génétique porcine à Ery-Makouguié 1 (Agboville)

Ado le bâtisseur

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L’usine d’anacarde de Toumodi : symbole de l’accélération de la transformation du tissu agro-industriel de la région du Bélier.
Côte d’Ivoire : après la présidentielle, les législatives de mars se préparent.
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Pose de la 1ère pierre d’un centre d’amélioration génétique porcine à Ery-Makouguié 1 (Agboville). (2015)

La pose de la première pierre d’un centre d’amélioration génétique porcine a eu lieu jeudi à Ery-Makouguié 1, à trois kilomètres d’Agboville, par le ministre des Ressources Animales et Halieutiques, Kobenan Kouassi Adjoumani, dans le cadre du projet de relance de la filière par l’amélioration génétique (PREFIPOR).
« Ce projet vise à combler le déficit en protéine animale et particulièrement en viande porcine », a assuré le ministre, rappelant que l’objectif est d’atteindre plus de 60 000 tonnes de viande de porc, à l’horizon 2020, à travers le plan stratégique de développement de l’élevage, de la pêche et de l’aquaculture 2014-2020.
La couverture des besoins nationaux sera assurée à partir du centre d’Ery-Makouguié 1, d’où s’approvisionneront ,pour l’essentiel, les éleveurs de porcs, a poursuivi le membre du gouvernement.
Le centre de production porcine d’Ery-makouguié, bâti sur une superficie de 10 hectares, en dehors de la cité, s’inscrit dans le projet Prefipor, d’un coût global de 2,4 milliards de FCFA, pour une durée de cinq ans.
Il permettra d’avoir une meilleure compétitivité de l’activité de production porcine, la création d’emplois plus rémunérateurs pour les éleveurs et la maîtrise de la biosécurité.
Le projet devrait assurer selon le ministre Adjoumani, la formation des éleveurs bénéficiaires, le suivi technico-économique des éleveurs bénéficiaires afin d’en tirer le meilleur parti, les suivis sanitaires et la veille au respect des mesures de biosécurité pour lutter contre les maladies animales dont la peste porcine africaine.
Le Préfipor à Agboville, repose sur la création de ce centre d’amélioration génétique, loin des contingences sanitaires de l’agglomération Abidjanaise, pour assurer dans un environnement sain, la production de géniteurs plus performants pour renouveler le potentiel génétique, en matière de production porcine.
Le PREFIPOR a été créé le 12 septembre 2013.

Éleveur de porcs en Côte-d’Ivoire, il sera au Space à Rennes

En Côte-d’Ivoire, où la moitié de la population vit de l’agriculture, le franco-ivoirien Dominique Koidio est à la tête de l’un des plus gros élevages de porcs. Il se rendra au salon international de l’élevage Space, à Rennes, en septembre. Reportage à Akoupé Zeudji, au nord d’Abidjan.
Attention, il y a souvent des serpents ici ! Geste à l’appui, Dominique Koidio, 54 ans, prend soin de son hôte lorsqu’il fait visiter son élevage de porcs à Akoupé Zeudji, à 40 kilomètres d’Abidjan, en Côte d’Ivoire. L’élevage est traditionnel. Les animaux prospèrent dans des cases sous tôles. Ici, pas d’odeur d’ammoniaque. Les truies, verrats, charcutiers se nourrissent de farines broyées sur place à base de riz, poisson, manioc, copra, tourteau de coton, coquillage… En sueur devant son vieux broyeur, Éric acquiesce en souriant.
Pourtant, au bout des quatre kilomètres de piste dégradée, l’élevage de Dominique est l’un des plus importants du pays : 140 truies naisseur-engraisseur, 19 à 19,5 porcelets sevrés par truie et par an, un indice de consommation de 3,5 à 4. Les connaisseurs apprécieront. Pour les autres, disons que cet éleveur franco-ivoirien, formé à la Cooperl de Lamballe, présente des résultats honorables par rapport à ses confrères bretons. Il les dépasse même pour ce qui est du prix : 1 350 à 3 500 Francs CFA/kg (2 à 5,30 euros) vendus à des boucheries, dont la sienne, ou à des femmes qui, parfois, le braisent dans la rue.
Une dizaine de salariés
Plusieurs personnes s’activent autour des cases. J’ai une dizaine de salariés confirme Dominique. Il sourit : Chez vous, il y en aurait un ou deux maximum. Mais ici, tout est fait manuellement. Il faut dire que le coût de main-d’œuvre diffère… Le salaire minimum agricole garanti (Smag) est de 36 000 Fcfa en Côte d’Ivoire (55 €). La récente demande d’alignement sur le Smig (les autres secteurs d’activité, 92 €) a été refusée. Motif : le pays ne serait plus assez concurrentiel vis-à-vis de l’Asie, notamment en matière d’exportation d’anacarde (noix de cajou). Dommage, l’agriculture emploie près de la moitié de la population active…
L’élevage de porcs est-il intéressant en Côte d’Ivoire ? Dominique lève les bras au ciel : C’est plus qu’une bonne affaire ! La demande est énorme ! Mais alors, pourquoi la filière locale peine-t-elle à décoller ? L’éleveur aligne les causes : coût de production élevé, manque de formation, banques frileuses… Il faut presque tout importer : le matériel, les prémix, la génétique…
Au détour d’une case, Dominique pointe une lampe chauffante au-dessus des porcelets : Celle-là, je l’ai acheté à Lamballe. Avec une dizaine de collègues, il compte d’ailleurs retourner au salon international de l’élevage Space, à Rennes, en septembre. L’occasion de faire d’autres emplettes : Des boucles d’oreilles (pour identifier les porcs), des aiguilles, des marqueurs… Tout ce qu’on ne trouve pas ici.
Freiné par l’importation
Autre cause du mal : la sempiternelle importation. Des carcasses entières arrivent par centaines au port d’Abidjan, peste Dominique. Votre agriculture est aidée, pas la nôtre. Comment voulez-vous qu’on résiste. Non loin de là, Charles-Emmanuel Yacé, président d’Interporci, l’interprofession porcine ivoirienne, enfonce le clou. Il faudrait mettre un frein à l’importation, une taxe compensatoire, comme cela se fait sur le poulet, martèle-t-il. Dominique en est sûr : Le ministre est pour, mais il subit une pression des importateurs. Peut-être aussi des exportateurs…
Résultat, le porc français et autres régale souvent les Ivoiriens. Enfin, régale : Ce sont les excédents européens, y compris les morceaux bas de gamme précise Charles-Emmanuel. Pour lui, seulement 15 à 18 % du porc consommé dans le pays est produit localement. Dommage car le porc local – 10 à 15 truies par élevage en moyenne – est de bonne facture. Il est même parfois coureur comme disent les Ivoiriens : le cochon ère dans la nature, disputant sa nourriture au poulet bicyclette. Une façon aussi de propager les maladies, fustige Dominique.
Comme d’autres éleveurs, il a subi de lourdes pertes suite aux épidémies de fièvre aphteuse et de peste porcine ces dernières années. Deux épidémies apparemment en sommeil en ce moment en Côte d’Ivoire.
Un goût unique
J’ai arrêté de manger du porc car je n’arrive pas à retrouver le goût du village, regrette Affia, une Ivoirienne récemment installée à Paris. Chez nous, les porcs mangeaient des épluchures de manioc, d’igname, de tarot, des restes de foutou…. Un goût qu’elle aura peut-être du mal à retrouver : des élevages modernes pointent leurs groins en Côte d’Ivoire. Comme la ferme de Nawoya à Bingerville (5 000 charcutiers, jusqu’à 9 000 avant les épidémies) ou celle de cet ancien ministre, près d’Abidjan.
C’est une belle ferme, reconnaît Dominique. Tout est sur caillebotis béton, avec des cages de mise-bas, des cages gestantes…. Technologie et génétique occidentales à l’appui. Il faudra peut-être en passer par là pour atteindre les 80 % d’approvisionnement local en 2025 souhaité par le président d’Interporci…
Centre genetique porcin_CIV_1
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Ressources animales et halieutiques

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