Tours futuristes, quatrième pont, grande bibliothèque… L’emblématique cœur d’Abidjan, quelque peu défraîchi et un temps dépassé par la dynamique urbaine, est en pleine rénovation.
Sur la presqu’île du Plateau, la célèbre Pyramide n’est plus que l’ombre d’elle-même. Autrefois symbole de la prospérité du quartier administratif d’Abidjan, qui est aussi celui des affaires, cet immeuble imposant est devenu le symbole d’un patrimoine immobilier vieillissant et dégradé.
Au fil des années, la vitrine de la capitale économique ivoirienne a perdu de son éclat, au point de faire fuir certains grands groupes, comme Total. Mais Le Plateau semble aujourd’hui renaître de ses cendres. Le gouvernement multiplie les chantiers pour que le « petit Manhattan d’Afrique de l’Ouest », comme continuent de le surnommer les Ivoiriens, retrouve son éclat.
Victime de modernité
Deux projets emblématiques attirent particulièrement l’attention. Sur l’esplanade du palais présidentiel, un nouvel immeuble de bureaux aux airs de vaisseau spatial trône majestueusement sur une partie du boulevard de la République, l’une des principales artères du centre du Plateau.
Et au cœur de la cité administrative, la futuriste tour F, semblable à un masque africain, viendra rejoindre les cinq édifices existants. Les travaux de ce gratte-ciel – qui sera l’un des plus élevés du continent, avec 64 étages répartis sur 283 m de haut – démarreront dans le courant de ce premier semestre de 2020 et devraient durer deux ans.
Pour transformer durablement le quartier, l’État prévoit également d’édifier un pont au-dessus de l’un des bras de la lagune Ébrié afin de relier le Plateau à la commune résidentielle de Cocody. Ce projet est d’ailleurs l’une des composantes essentielles du plan de réaménagement de la baie, avec sa marina, actuellement en construction. Rappelant la silhouette d’un cheval, les courbes de ce nouvel ouvrage doivent se fondre avec celles de la cathédrale Saint-Paul.
Au fil des années, la vitrine de la capitale économique ivoirienne a perdu de son éclat, au point de faire fuir certains grands groupes, comme Total. Mais Le Plateau semble aujourd’hui renaître de ses cendres. Le gouvernement multiplie les chantiers pour que le « petit Manhattan d’Afrique de l’Ouest », comme continuent de le surnommer les Ivoiriens, retrouve son éclat.
Victime de modernité
Deux projets emblématiques attirent particulièrement l’attention. Sur l’esplanade du palais présidentiel, un nouvel immeuble de bureaux aux airs de vaisseau spatial trône majestueusement sur une partie du boulevard de la République, l’une des principales artères du centre du Plateau.
Et au cœur de la cité administrative, la futuriste tour F, semblable à un masque africain, viendra rejoindre les cinq édifices existants. Les travaux de ce gratte-ciel – qui sera l’un des plus élevés du continent, avec 64 étages répartis sur 283 m de haut – démarreront dans le courant de ce premier semestre de 2020 et devraient durer deux ans.
Pour transformer durablement le quartier, l’État prévoit également d’édifier un pont au-dessus de l’un des bras de la lagune Ébrié afin de relier le Plateau à la commune résidentielle de Cocody. Ce projet est d’ailleurs l’une des composantes essentielles du plan de réaménagement de la baie, avec sa marina, actuellement en construction. Rappelant la silhouette d’un cheval, les courbes de ce nouvel ouvrage doivent se fondre avec celles de la cathédrale Saint-Paul.
la Tour F, la plus haute d’Afrique s’apprête à sortir de la terre
La Tour F en Côte d’Ivoire, l’immeuble le plus haut d’Afrique, avec 64 étages reposant sur un socle s’apprête à sortir de la terre.
Prouesse architecturale, la Tour F représenterait l’immeuble le plus haut d’Afrique, 64 étages reposant sur un socle, 283 m pour toucher les nuages. L’édifice est destiné à accueillir des services administratifs et des bureaux. Il comprend notamment un auditorium de 200 places au 1er étage et un espace destiné aux cérémonies protocolaires, avec une très grande hauteur sous plafond, au 60e étage.
Sa géométrie, symétrique, figure un masque africain. La façade est constituée d’une double peau présentant des facettes inclinées en dévers (vers l’intérieur et vers l’extérieur). Les deux façades sont reliées entre elles par des bielles. Les arêtes de la peau vitrée extérieure sont mises en valeur par des bandes noires en creux, le reste de la peau est lisse.
Le vitrage rappelle les tissus africains par des bandes inclinées blanches réfléchissantes qui contrastent avec des bandes traitées en vitrage aux tons bleutés. La nuit, la tour sera mise en lumière, telle une torche jaillissant du cœur du Plateau.
Prouesse architecturale, la Tour F représenterait l’immeuble le plus haut d’Afrique, 64 étages reposant sur un socle, 283 m pour toucher les nuages. L’édifice est destiné à accueillir des services administratifs et des bureaux. Il comprend notamment un auditorium de 200 places au 1er étage et un espace destiné aux cérémonies protocolaires, avec une très grande hauteur sous plafond, au 60e étage.
Sa géométrie, symétrique, figure un masque africain. La façade est constituée d’une double peau présentant des facettes inclinées en dévers (vers l’intérieur et vers l’extérieur). Les deux façades sont reliées entre elles par des bielles. Les arêtes de la peau vitrée extérieure sont mises en valeur par des bandes noires en creux, le reste de la peau est lisse.
Le vitrage rappelle les tissus africains par des bandes inclinées blanches réfléchissantes qui contrastent avec des bandes traitées en vitrage aux tons bleutés. La nuit, la tour sera mise en lumière, telle une torche jaillissant du cœur du Plateau.
Les Tours A et B réhabilitées, la Tour F en cours.
Mises en service en 1978, les Tours A et B, les premières de la Cité Administrative au Plateau, à Abidjan, étaient en état de dégradation très avancé. Leur rénovation engagée par le gouvernement, à travers un investissement de plus de 66,6 milliards de FCFA est complètement achevée. Ces deux Tours, qui dans les années 80 faisaient la fierté des ivoiriens, ont retrouvé leur lustre des années de gloire de la Côte d’Ivoire.
Les travaux ont constitué en la réfection des murs, plafonds et sols, le remplacement des ascenseurs par du matériel qui consomme moins d’énergie, la mise en place de détecteur d’incendie.
L’extérieur des Tours a été aménagé avec la réfection des voiries, des espaces verts et la construction d’un parking de plus de 200 places.
Il faut préciser que chaque tour, comprend 21 étages. Chacun dispose de trois niveaux techniques et dix-sept (17) niveaux pour les bureaux dont cinq (5) paliers ministériels. La Tour A par exemple abrite le cabinet du ministre de la Décentralisation et de l’administration du territoire et celui du Secrétaire d’État chargé de l’enseignement technique et de la formation professionnelle.
Une autre tour qui sortira bientôt de terre, la Tour F est une prouesse architecturale, qui sera l’immeuble le plus haut d’Afrique, avec étages reposant sur un socle, 283 m pour toucher les nuages.
L’édifice est destiné à accueillir des services administratifs et des bureaux. Il comprend notamment un auditorium de 200 places au 1er étage et un espace destiné aux cérémonies protocolaires, avec une très grande hauteur sous plafond, au 60e étage. Sa géométrie, symétrique, est une figure de masque africain.
Les travaux de construction qui ont déjà commencé sont confiés à l’entreprise PFO Africa. L’ouvrage a été confié à l’architecte Ivoiro-Français d’origine libanaise Pierre Fakhoury, le père de la Basilique de Yamoussoukro, qui reste la plus grande basilique au monde.
Les travaux ont constitué en la réfection des murs, plafonds et sols, le remplacement des ascenseurs par du matériel qui consomme moins d’énergie, la mise en place de détecteur d’incendie.
L’extérieur des Tours a été aménagé avec la réfection des voiries, des espaces verts et la construction d’un parking de plus de 200 places.
Il faut préciser que chaque tour, comprend 21 étages. Chacun dispose de trois niveaux techniques et dix-sept (17) niveaux pour les bureaux dont cinq (5) paliers ministériels. La Tour A par exemple abrite le cabinet du ministre de la Décentralisation et de l’administration du territoire et celui du Secrétaire d’État chargé de l’enseignement technique et de la formation professionnelle.
Une autre tour qui sortira bientôt de terre, la Tour F est une prouesse architecturale, qui sera l’immeuble le plus haut d’Afrique, avec étages reposant sur un socle, 283 m pour toucher les nuages.
L’édifice est destiné à accueillir des services administratifs et des bureaux. Il comprend notamment un auditorium de 200 places au 1er étage et un espace destiné aux cérémonies protocolaires, avec une très grande hauteur sous plafond, au 60e étage. Sa géométrie, symétrique, est une figure de masque africain.
Les travaux de construction qui ont déjà commencé sont confiés à l’entreprise PFO Africa. L’ouvrage a été confié à l’architecte Ivoiro-Français d’origine libanaise Pierre Fakhoury, le père de la Basilique de Yamoussoukro, qui reste la plus grande basilique au monde.
La Tour F, Abidjan-Plateau, début du chantier, la vision du bâtisseur SEM Alassane Ouattara.
Les Tours administratives A et B rénovées et réhabilitées Abidjan
LA TOUR F DU PLATEAU – ABIDJAN – côte d’ivoire
La Tour F d’Abidjan, démarrage des travaux..