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Le défi de l’électrification

Ado le bâtisseur

Infrastructures sanitaires : le Premier Ministre Patrick Achi pose les premières pierres du CHR de Ouangolodougou et de l’Hôpital Général de Kong.
Les travaux de construction des infrastructures commerciales en cours à Yopougon.
Elections législatives : grosse communion entre Lanciné Diaby et les populations du Kabadougou.
L’Université d’Adiaké en gestation.
Infrastructure routière : Régions de la Bagoué et du Béré (Voir vidéo).
CHU de Bouaké.
Aéroport de San-Pédro
Réouverture de l’usine d’égrenage de coton de Korhogo
Infrastructures routières : Vaste opération de bitumage des voiries de Locodjro.
Législatives 2021 : atelier de formation sur le mode opératoire du scrutin et remise des affiches aux candidats.
Côte d’Ivoire. Jour de vote : À surveiller…
Chateau d’eau d’Anyama.
Electrification de Dimbokro
Le Centre Culturel Jacques Aka de Bouaké.
Politique – municipales et régionales 2023 en Côte d’Ivoire, vers un changement de date ?
Côte d’Ivoire : l’autoroute Tiébissou – Bouaké, désormais ouverte aux usagers.
L’internet haut-débit via satellite
Centre d’amélioration génétique porcine à Ery-Makouguié 1 (Agboville)
Divo : Des femmes formées à la prévention des conflits électoraux.
Lutte contre le cancer : Le gouvernement renforce l’arsenal thérapeutique.
Autoroute Abidjan Grand-Bassam
Santé : La construction du nouveau CHR de Katiola a démarré.
Le Stade de San-Pédro
Port de San-Pédro (unité de fabrication de glace)
Une unité de transformation de la noix de cajou (Fronan)
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La Côte d'Ivoire face au défi de l'électrification

En pleine croissance démographique et économique, le gouvernement ivoirien entend doubler la capacité de production électrique du pays, à 4 500 MW. Les projets se multiplient, notamment sous l’impulsion du président Alassane Ouattara.
Alassane Ouattara s’engage avec le Programme national d’électrification rurale
Le Président de la Côte d’Ivoire Alassane Ouattara l’avait promis. L’électrification de la Côte d’Ivoire devrait être totale à l’horizon 2025. Promesse particulièrement ambitieuse si l’on considère qu’une grande partie des habitants des zones électrifiées ne sont pas raccordés au réseau, comme le faisait remarquer la Banque mondiale en 2017. Selon l’institution financière internationale, en 2016 le taux d’électrification du pays était de 64,3%.
Particulièrement concernées, les zones rurales retiennent l’attention des pouvoirs publics. En effet, toujours d’après la banque mondiale, l’électrification des zones rurales est sensiblement inférieure (38,1%). C’est pourquoi, le Programme national d’électrification rurale (PRONER) vise l’électrification des villages de plus de 5000 habitants avant 2019. Adopté en Conseil de ministres en juillet 2013, le programme devrait avoir un coût global d’environ 600 milliards de F CFA (1,4 milliard de dollars).
« Le président de la République a promis l’électrification des villages de plus de 500 habitants en 2020. À fin 2017, nous étions à 4 600 localités électrifiées sur 8 000. Je pense qu’à la fin de cette année nous allons dépasser les 5 000 et nous devrions être, en 2020, dans les délais impartis par le président de la République », a affirmé le ministre ivoirien du Pétrole, de l’Énergie et des Énergies renouvelables, Thierry Tanoh, le dimanche 4 novembre 2018.

Promesses tenues : priorité à l’électricité

Les promesses du gouvernement ivoirien ne s’arrêtent pas là. Instauré en mai 2014, le Programme Électricité pour tous (PEPT) vise de son côté à « favoriser l’accès de l’ensemble des populations à l’électricité », notamment en facilitant les modalités de paiement du coût de raccordement. « Avec un apport initial de 1 000 FCFA, les bénéficiaires du “Programme Electricité pour tous” disposent d’un branchement électrique et d’un abonnement au réseau électrique dont le coût total, d’environ 150 000 FCFA, sera payé sur une période de 10 ans », a tweeté Alassane Ouattara le 14 novembre 2018.
Afin de faire de la Côte d’Ivoire un pays émergent à l’horizon 2020, le gouvernement doit répondre à une demande d’électricité de plus en plus importante, induite par la reprise économique et la croissance démographique. Estimée à quelque 2 000 MW en 2015, la capacité de production électrique devrait passer à plus de 4 000 MW d’ici à 2020.
Par ailleurs, un ambitieux Projet de développement et de réhabilitation du réseau électrique (PRODERCI) a été lancé en juillet par le Premier ministre, Amadou Gon Coulibaly. D’un coût de 460 milliards de F CFA (environ 822 millions de dollars), il prévoit la construction de 11 nouveaux postes haute tension, la réhabilitation et l’extension de 15 postes haute tension existants, la construction de 1 685 km de lignes haute tension et la création de 41 nouveaux départs de 30 kW et de cinq nouveaux départs 15 kW à Bondoukou et Bouna, dans le nord du pays.

Photovoltaïque en force

Les investissements dans les énergies renouvelables se multiplient également. Mardi 30 octobre 2018, le Conseil des ministres « a adopté un décret portant approbation de la Convention Galilea pour la conception, le financement, la construction, la détention en pleine propriété, l’exploitation, l’entretien et la maintenance des ouvrages d’une centrale solaire de 66 MW à Korhogo ». D’un coût estimé à 47,2 milliards de F CFA (environ 73,8 millions de dollars), la centrale permettra de produire environ 118 GWh d’énergie par an.
La centrale de Korhogo vient s’ajouter à celle de Boundiali (nord), la première centrale solaire du pays, qui aura une capacité de 37,5 MW et permettra d’alimenter environ 30 000 ménages.
Un troisième grand projet complète la stratégie de développement du photovoltaïque à grande échelle. Il s’agit de la centrale de Benguébougou, dans le département de Korhogo. D’un coût de 23,6 milliards de F CFA et une capacité de 25 MW. Elle contribuera à réduire la dépendance du pays aux combustibles fossiles, et donc à respecter l’Accord de Paris.
Qui plus est, le gouvernement ivoirien n’a pas négligé les partenariats internationaux afin d’atteindre ses objectifs. Un accord de 14,9 milliards de F CFA (environ 25 millions de dollars) a été signé le 19 octobre 2018 avec l’Espagne. Objectif : financer les secteurs de l’eau et l’électricité.
L’accord permettra en effet la construction du poste source 225/33 KV d’Abobo-Anyama pour un montant de 9,6 milliards de F CFA (environ 16,6 millions de dollars) et la construction du château d’eau d’Abobo avocatier de 5 000 m3/h pour un montant de 5,3 milliards de F CFA (environ 9 millions de dollars).

La Côte d’Ivoire félicitée pour son fort taux en matière d’électrification dans la sous-région

La production d’électricité en Côte d’Ivoire a augmenté de 60% entre 2011 et 2019 pour atteindre 2.229 MW et devrait doubler dans les prochaines années. La part des énergies renouvelables devrait se situer à 42% en 2030, conformément aux engagements de la COP 21.
Le commissaire en charge de l’Énergie et des mines de la Communauté économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Sédiko Douka, a félicité lundi à Abidjan le gouvernement ivoirien pour l’important taux de couverture en termes d’électrification.
«Il est vrai que la Côte d’Ivoire enregistre à fin 2019 un taux d’électrification de près de 70% avec un objectif d’atteindre 80% en fin 2020. C’est une grande prouesse par rapport aux mêmes indicateurs dans la région», a précisé M. Sédiko, lors d’une réunion des ministres de l’Énergie de six États membres de la CEDEAO sur la sécurisation des paiements relatifs au commerce de l’énergie en Afrique.
Selon le ministre ivoirien du Pétrole, de l’Énergie et des Énergies renouvelables, Abdourahmane Cissé, la production d’électricité en Côte d’Ivoire a augmenté de 60% entre 2011 et 2019 pour atteindre 2.229 MW et devrait doubler dans les prochaines années. La part des énergies renouvelables devrait se situer à 42% en 2030, conformément aux engagements de la COP 21.
Le nucléaire, cette énergie verte pour éclairer l’Afrique qui suscite bien des convoitises
Le pays exporte environ 11% de la production nationale brute d’électricité vers six pays de la CEDEAO, notamment le Ghana, le Togo, le Bénin, le Burkina Faso, le Mali, le Liberia. La Sierra Léone et la Guinée porteront le nombre de ces pays à huit après la mise en service de la ligne d’interconnexion électrique 225 kv Côte d’Ivoire-Liberia-Sierra Léone-Guinée, prévue en 2020-2021.
Le gouvernement ivoirien, à travers le Programme national d’électrification rurale (Proner), entend électrifier toutes les localités de plus de 500 habitants d’ici à fin 2020, et l’ensemble des localités de la Côte d’Ivoire à horizon 2025.

Electrification totale de la Côte d’Ivoire à l’horizon 2025

Le bureau d’études IED a été retenu à l’issue d’un Appel d’Offres pour l’élaboration du Plan Directeur de l’Electrification Rurale en Côte d’Ivoire L’électrification rurale constitue l’un des axes majeurs de la politique économique et sociale du Gouvernement ivoirien. A cet égard, ce sous-secteur a bénéficié d’un soutien historique constant de la part des pouvoirs publics. Grâce à d’importants programmes engagés par l’Etat, la Côte d’Ivoire comptait 2847 localités électrifiées à fin 2011, contre seulement 14 en 1960. Au plan national, le taux de couverture (Nombre de localités électrifiées/ Nombre total de localités) avoisine actuellement 33,4% tandis que le taux d’accès à l’électricité (Population vivant dans des localités électrifiées/ Population totale) est d’environ 74,1%. Malgré ces résultats encourageants, l’objectif d’une électrification totale du pays est loin d’être atteint. Sur les 8513 localités que compte la Côte d’Ivoire, il reste encore 5666 localités non électrifiées. Le Gouvernement actuel fait de l’électrification rurale une composante forte de son programme de développement, et entend ainsi, sur la base d’un Programme d’Electrification Rurale, poursuivre et amplifier, à raison d’un minimum de 500 localités nouvellement électrifiées chaque année, les résultats obtenus, afin d’atteindre l’objectif de l’électrification totale de la Côte d’Ivoire à l’horizon 2025. Cette généralisation de l’électrification a pour finalité de: • L’amélioration des conditions de vie en milieu rural grâce à la fourniture de l’électricité à tous, dans les meilleures conditions de coût et d’usage ; • Le désenclavement économiquement des zones rurales en rendant disponible dans les localités, l’une des sources d’énergie de base indispensable à un développement économique durable ; • La lutte contre la pauvreté en donnant aux populations rurales des moyens d’accroître leur revenu ; • La participation à la sauvegarde de l’environnement grâce à la préservation de la forêt, ceci, en accord avec les conventions internationales signées et ratifiées par la Côte d’Ivoire dans le domaine de l’environnement. L’étude devrait démarrer au plus tard au mois d’avril, et s’étalera sur une période calendaire de 10 mois, organisée en trois principales missions : (i) l’établissement du contexte actuel de l’électrification rurale en Côte d’Ivoire, (ii) l’élaboration du Plan Directeur d’Electrification Rurale à l’horizon 2025, et (iii) la définition de différentes actions d’accompagnement, comprenant notamment la formation des ingénieurs et économistes du Maître d’Ouvrage CI-ENERGIES (la Société des Energies de Côte d’Ivoire), et la livraison de l’outil GEOSIM® d’aide à la planification de l’électrification développé par IED.
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