Electricité : la capacité de production de la Côte d’Ivoire s'élève à plus de 2 229 MW.
L’une des ambitions majeures du Président de la République, Alassane Ouattara, depuis son accession au pouvoir en 2011, est de faire de la Côte d’Ivoire un hub énergétique de la sous-région.
Pour ce faire, il a multiplié des initiatives pour accroître la production nationale d’électricité, permettant, ainsi, au pays de se positionner de plus en plus comme une puissance électrique sous-régionale.
Au nombre de ces initiatives, l’on compte la réalisation de plusieurs infrastructures importantes, dont la construction et la mise en service en novembre 2017 du barrage hydro-électrique de Soubré, qui est le plus puissant et le plus grand centre de production électrique sous-régional avec une puissance installée de 275 MW.
La mise en service de la Centrale CIPREL IV (111 MW) en décembre 2013, la Centrale Azito (441 MW) – première centrale à cycle combiné de Côte d’Ivoire en juin 2015 et la centrale à cycle combiné CIPREL (353 MW) en décembre 2015 sont aussi à mettre au titre des acquis.
Grâce à ces infrastructures, la capacité de production en électricité du pays a augmenté de 60 % entre 2011 et 2019 pour atteindre 2229 MW.
Grâce à cette puissance installée de 2229 MW qui permet déjà au pays d’exporter 11% de sa production d’électricité au Ghana, au Togo, au Bénin, au Burkina Faso, au Mali et au Libéria, la Côte d’Ivoire peut s’autoriser désormais (depuis fin novembre et début décembre 2021) à vendre de l’électricité à la Guinée et à la Sierra Leone. Ce, dans le cadre du Projet d’interconnexion des réseaux électriques de la Côte d’Ivoire, du Liberia, de la Sierra Leone et de la Guinée (CLSG).
Dans le cas de la Guinée, l’Etat ivoirien vendra annuellement 11 MW sur une période de trois ans, renouvelable. Quant à la Sierra Leone, elle achètera annuellement 70 GWh pendant les deux premières années (2021 et 2022), puis 100 GWh au cours de la troisième année (2023). Cet accord pourra aussi être renouvelé.
Avec le projet CLSG, le pays se positionne désormais comme un hub énergétique de la sous-région ouest-africaine.
Plusieurs autres projets sont également en cours. Notamment, la construction du barrage hydro-électrique de Gribo-Popoli (112 MW), du barrage de Singrobo-Ahouaty (44MW), de la centrale à biomasse « Biokala » (46 MW), la réalisation d’une centrale thermique à cycle combiné « CIPREL 5 » de 390 MW à Jacqueville et d’une centrale électrique au gaz naturel à Azito (Yopougon Abidjan).
Récemment (en fin janvier 2022), le gouvernement a annoncé la construction d’une Unité flottante de production d’électricité (POWERSHIP), d’une capacité de production d’environ 202 MW, prévue pour être installée sur la lagune, en zone portuaire, en face de la centrale d’Azito (Yopougon).
Toutes ces infrastructures en cours, une fois opérationnelles, viendront conforter l’ambition du gouvernement qui est d’atteindre une puissance électrique installée de 4 000 MW à l’horizon 2030.
Production d’électricité : La Côte-d’Ivoire n’est plus loin de son ambition de devenir un hub énergétique de la sous-région.