Violences électorales en Côte-d’Ivoire: Ouattara évoque des « implications » surprenantes.
Le chef de l’Etat ivoirien Alassane Ouattara a affirmé mardi que les enquêtes sur les violences qui ont secoué la Côte d’Ivoire avant et pendant la présidentielle du 31 octobre, révèlent “l’implication de personnalités’’ que les Ivoiriens pensaient être “de grande sagesse et de probité’’, sans citer de noms, dans son discours, à l’investiture des candidats de son parti aux législatives du 6 mars. “Dans un souci d’apaisement et de réconciliation, des libertés conditionnelles ont été accordées à des personnes impliquées dans les violences qui ont émaillé la période électorale. Parmi ces personnes, je voulais citer le président du FPI, Pascal Affi N’guessan et le secrétaire exécutif du PDCI Maurice Kacou Guikahué. Je voudrais signaler que ce sont des libertés conditionnelles’’, a déclaré d’entrée M. Ouattara. “Cependant, les enquêtes se poursuivent afin de situer toutes les responsabilités et je dois dire que nous serons surpris des résultats de ces enquêtes quant à l’implication de certaines personnalités que nous pensons être des personnes de grande sagesse et de grande probité’’, a-t-il promis, sans en dire plus. Rappelant les tensions politiques et les violences qui ont accompagné la présidentielle, le chef de l’Etat a de nouveau expliqué avoir décidé de briguer un nouveau mandat pour ne “pas laisser la Côte d’Ivoire entre les mains des manipulateurs et des déstabilisateurs’’. Aussi, s’est-il “réjouit de ce que tous ceux qui se considèrent comme démocrates aient participé’’ au dialogue politique qui s’est instauré entre le pouvoir et l’opposition, après le scrutin. Avant M. Ouattara, le Directeur exécutif du Rassemblement des Houphouetistes pour la démocratie et la paix (RHDP) Adama Bictogo a indiqué que pour ces élections législatives, le parti au pouvoir “présente des candidats dans 204 circonscriptions sur 205, soit 254 candidats sur 255 sièges à pourvoir’’. Une trentaine de membres du gouvernement sont en lice, le Premier ministre en tête. Hamed Bakayoko est candidat à succession à Séguéla dans le nord-ouest du pays.
Violences électorales en Côte-d’Ivoire – Ouattara évoque des « implications » surprenantes